Dans toute l’histoire de l’Humanité, oui l’histoire de l’Humanité carrément , l’Homme s’est toujours attaché à des figures fictives, des héros, des légendes qui ont parcouru les âges. Les mythes ont leur héros, la littérature, le cinéma ainsi que la bande dessinée. Le jeu vidéo en est simplement la suite logique à l’heure actuelle. Ce média a su développer des figures fortes, charismatiques et surtout mémorables.
Bon allez outre cette intro grandiloquente, je vous invite à découvrir la liste idéal des 20 meilleurs héros de jeux vidéo :
Max Payne (Crée par Sam Lake – Né en 2001) :
L’une des figures les plus tragique du jeu vidéo. Max Payne est résolument le personnage le moins fantaisiste de cette liste, il n’a pas de super pouvoirs, ni de super armure, ne vit pas dans un monde futuriste et surtout il n’œuvre pas pour la justice. Eh oui, Max Payne est un personnage motivé par des émotions revanchardes. Poursuivi et par la police et par la mafia pour élucider le meurtre de sa femme et de son enfant, l’emmerdeur Maximum aura de quoi faire. Joyeux non ! Et encore je ne vous ai pas parlé du 2e épisode encore plus sombre. Max Payne est l’un des rare jeux des années 2000 à avoir réellement innover et proposer une expérience unique. Expérience, c’est bien le mot. Le jeu est une sorte d’hybride, un film virtuel. Vous êtes plongé dans un univers glauque qui semblent tout droit sorti de Se7en ou du Sin City de Frank Miller. Avec ses squats de junkies, ses hôtels de passe sordide et ses repaires de mafieux malfamés, le monde de Max Payne ressemble à un véritable cauchemar. Le tout est soutenu par une musique vraiment mélancolique et un scénario bien ficelé sous forme de planches de bande dessinés. Les graphismes étaient au top à l’époque de sa sortie (sortez les grosses bécanes), mais le véritable intérêt du jeu était le bullet time emprunté aux films Matrix. Max Payne, c’était un foutu bon jeu dont on ne ressort pas intact
Ryo Hazuki ( Crée par Yu Suzuki – Né en 1999) :
Voilà un personnage qui aurait gagné à être beaucoup plus connu. Héros de la série Shenmue, série qui n’aura malheureusement pas eu le succès mérité. C’est la triste loi des jeux trop novateurs et complètement originaux qui n’arrivent pas à trouver un public défini (comme au cinéma avec des films comme Blade Runner ou Speed Racer). Shenmue offre bel et bien une expérience unique au joueur et une immersion dans un monde à la limite du film et du virtuel. Alors on reprend tout depuis le début, vous êtes Ryo Hazaki, adolescent de 18 ans qui a juré de venger la mort de son père par un expert en arts martiaux. Cette aventure va se transformer en véritable quête initiatique pour notre héros. Au travers de son enquête, il rencontrera de multiples personnages et se confrontera à de nombreux adversaires. Le joueur ne peu que s’attacher à ce personnage qui, au début, est ivre de vengeance mais qui, par la suite, va apprendre à mieux maîtriser ses émotions et ainsi devenir plus fort. Là où le joueur privilégie les univers fantasy pour un jeu de rôle, Shenmue se déroulant dans le Japon de 1986, il est vrai que c’est un peu déroutant. Mais oubliez GTA ou Final Fantasy un moment ; Shenmue propose une interaction énorme avec le décor : la possibilité de rentrer dans presque n’importe quel établissement, de parler à tout les personnages ou d’effectuer des gestes simples comme manger des chips. Malheureusement, le jeu a été mal commercialisé, pas traduit dans certains pays, bref le merdier quoi. Mais ce jeu est une p*** de référence que j’en ai presque honte d’avoir mis ce personnage si loin dans ma liste.
Master Chief (Crée par Marcus Lehto, Rob McLees et Shi Kai Wang– Né en 2001) :
Et encore un soldat du futur. Le Master Chief ou encore le Spartan John-117, héros de la série Halo, série qui aura sauvé le mauvais démarrage de la Xbox. En effet, Halo était le jeu que Microsoft n’arrêtait pas de vanter. Et ils ont eu raison puisque le jeu s’est vendu à des millions d’exemplaires et a justifié à lui seul l’achat d’une Xbox. Doté d’un univers particulièrement fouillé sur fond de guerre du futur opposant une race extra-terrestre (les Covenants) à la race humaine. Le joueur incarne le Master Chief, sorte de super-soldat, d’ailleurs il n’en existe qu’un exemplaire. Il développe des capacités physiques et intellectuelles hors du commun et est équipé d’une armure high-tech qui va encore plus augmenter tout ça. Il a une personnalité froide et solitaire qui semble faire de lui plus une machine qu’un homme. Enfin bref, vous avez devant vous le sauveur de l’humanité. Halo est l’exemple type de ce que doit être un jeu vidéo à l’orée du 21e siècle, c’est-à-dire : un scénario bien inspiré (ce qui implique des personnages forts), des graphismes poussés, des phases de jeu pas trop linéaire et qui requiert l’astuce du joueur, une bande-sonore soignée ou encore une intelligence artificielle pas trop bidon. Halo n’est pas vraiment une révolution mais marquera une date dans l’histoire du jeu vidéo, on sent bien l’ambition dans ce jeu. On est persuadé d’être sur un champ de bataille avec toutes ces armes et surtout avec ces véhicules. Le scénario est riche en rebondissement et en phase d’action. Il était clair qu’avec ce jeu, le Master Chief allait devenir une icône culte et le porte-étendard d’une nouvelle génération de jeu.
Chun-li (Crée par Akira Yasuda – Née en 1991) :
Qui a dit que les sports de combat étaient réservés aux hommes? Capcom nous sort le grand jeu avec ce délicieux petit lot venu tout droit de Chine. Pour ceux ont connu les balbutiements du jeux de baston, vous vous rappellerez que la totalité des personnages jouables étaient des hommes. De pures gueules de dur à cuir avec des bras aussi gros que le tronc d’un chêne centenaire. Et les filles là-dedans, me direz-vous, eh bien elles servaient juste à être secourues. Capcom sort alors Street Fighter II, avec pour la première fois dans l’histoire du jeux vidéo, le premier personnage féminin jouable. Bien que le jeu dispose d’une gamme de personnages aussi originales les uns que les autres, c’est la miss Chun-Li qui fait toute la différence et sera le principal argument de vente du titre de Capcom. Avec ses cuisses bien musclées et sa dégaine de gentille fille, elle arrive parfaitement à tenir tête à ses rivaux masculins. Bref, elle apporte un peu de fraîcheur dans ce monde trop masculinisé. Heureusement, Capcom a eu le génie de ne pas en faire une bimbo de compétition, Chun-Li est belle sans être vulgaire. Ce qui malheureusement ne sera pas toujours le cas chez les persos féminins suivants et dans les jeux de combat en générale. Jettez un coup d’oeil sur King of Fighters, Dead or Alive ou encore Soul Calibur. Des persos originaux certes mais tellement racoleur. Malgré cela, c’est le personnage de Chun-Li qui aura retenu le plus notre attention
Duke Nukem (Crée par Todd Replogle, George Broussard, Alan Blum, Scott Miller – Né en 1991) :
It’s time to kick ass and chew bubble gum, and I’m all outta gum – Duke Nukem
Voilà un héros qui s’est fait connaître par la force de ses poings ! Duke Nukem c’est le fils qu’Arnold Scwharzenegger et Dolph Lundgren auraient pu avoir ensemble. Cigare à la bouche, mâchoire plus que carrée, musculature sculptée par les dieux ; il aime sa Harley, les gonzesses, les armes, la bière et il n’aime pas les aliens, tant pis pour eux. Doté d’un caractère agressif et arrogant qui colle bien au personnage, Duke Nukem affiche la couleur. En plus ave un nom comme le sien (Nukem = Atomise-les), on ne devient certainement pas un enfant de coeur. Son apparition fut peu remarquée à ses débuts mais avec le jeu Duke Nukem 3D, c’est la révolution assurée. Jusque là, Doom était le maître incontesté du jeu de shoot (FPS), mais DN 3D va améliorer le concept. D’abord en donnant une véritable personnalité au héros, ensuite le joueur peut désormais avoir une totale liberté de mouvement : il peut sauter, regarder dans toutes les directions, se baisser. Les concepteurs ont poussé le vice jusqu’à crée des interactions avec le décor comme de tirer la chasse d’eau ou donner de l’argent à une strip-teaseuse (oui, ce sont des détails très parlant). Pour le reste, outre un moteur graphique très performant, on en a pour son pesant d’action. L’armement du Duke le transforme en véritable tank, le jeu repousse les limites de la violence. On peut, sans hésiter, dire que c’est un chef-d’oeuvre. Par la suite, Duke fera reparler de lui en montant la plus grosse arlésienne de l’histoire du jeu vidéo avec le fantomatique Duke Nukem Forever !
Leon S.Kennedy (Crée par Shinji Mikami – Né en 1998) :
Dans le panthéon des héros de jeu vidéo, rares sont les personnages qui connaissent une évolution signifiante. Leon S.Kennedy passera du néophyte au combattant ultime. Première apparition, Resident Evil 2 (déjà le gars il commence dans une franchise à succès, trop fort !). Leon est un jeune flic de 21 ans qui va avoir la malchance de tomber au mauvais endroit, au mauvais moment. Il est héroïque, certes, mais totalement inexpérimenté. Avec le temps, Leon est devenu un des personnages favoris des fans. Surement dû au mystère entourant le personnage. Il endosse le rôle principale de Resident Evil 4. Et là, ça n’a plus rien à voir, on le sent plus confiant, plus adulte et surtout plus fort. Leon fait maintenant parti de l’élite. Il est devenu le héros de film d’action type, plutôt beau gosse, stature d’athlète, volonté de fer et qui ne craint rien. Il va emmerder les méchants et leur plan de conquête du monde (comprenez les Etats-Unis). Resident Evil 4 aura bien retenu la leçon de Metal Gear Solid, d’abord un espace 3D mais surtout l’ambition de briser le mur entre le film et le jeu vidéo. Le joueur se retrouve beaucoup plus impliqué dans l’action (d’ailleurs ne posez jamais votre manette lors des cinématiques). Le jeu est une véritable perle d’aventure et revendique des références cinématographiques telles que : les films de zombies, The Thing, Aliens, Predator, Commando, Delivrance, Indiana Jones, Piège de Cristal, etc. Avec ce jeu, Léon se présente comme le héros le plus stylé de la série, en plus il a tapé dan l’œil de la plus belle femme de la franchise : Ada Wong !
Gordon Freeman (Crée par Gabe Newell, Marc Laidlaw – Né en 1998) :
Héros plutôt particulier dans le domaine du jeu vidéo. Voyez un peu : quand on joue à un jeu vidéo, on aime bien se mettre dans la peau d’un personnage fort, aux pouvoirs démesurés et aux ambitions nobles. Eh bien là pas du tout, on incarne un nerd, un intello sorti avec un doctorat en physique et tout cela dans un jeu d’action. C’est le monde à l’envers. Half-Life (nom de la série du jeu) c’est un peu ça, on reprend toutes les formules du jeu de shoot mais à l’envers. On met un scénario consistant (vu le genre du jeu, c’était une audace) et surtout le héros n’est plus un super soldat baraqué avec un armement de 10 tonnes sur lui ; maintenant c’est Gordon Freeman, petit physicien à lunettes qui commence l’aventure avec son pied-de-biche (c’est pratique pour les bestioles qui grouillent dans le jeu). A l’instar de Metal Gear Solid, Half-Life va briser les conventions propres aux jeux vidéo et créer un titre à la limite d’un film (la visite en train du premier épisode nous le prouve). D’ailleurs, il n’est plus question de tirer à tout va, il faut aussi utiliser sa tête pour progresser dans le jeu. Dans Half-Life 2, Gordon Freeman sera considéré comme le sauveur de l’humanité, ben ouais il s’appelle Freeman quand même, ce qui assoiera définitivement son statut de héros de jeu vidéo.
Solid Snake (Crée par Hidéo Kojima – Né en 1987) :
Ca c’est ce qu’on peut appeler un héros !
Inspiré par le personnage de Snake Plissken joué par Kurt Russel dans Escape from New York-Los Angeles, Solid Snake aurait fait un excellent personnage de film d’action ; mais il a préféré se donner corps et âme au jeu vidéo. Attitude solitaire, charisme de dur, macho de la première heure et surtout combattant émérite, Solid Snake est, comme le présente le jeu, le plus grand soldat au monde. Bien qu’apparut sur des consoles 2D à ses débuts, Solid Snake ne connaîtra un véritable succès qu’à la sortie de Metal Gear Solid sur Playstation. En un clin d’œil, Snake deviendra un personnage emblématique de jeu vidéo. Mais alors où ? Pourquoi ? Comment ? Metal Gear Solid a été révolutionnaire sur de nombreux points : la naissance du genre infiltration-action, l’espace 3D devient un véritable terrain de jeu et ne sert pas seulement qu’à décorer. Puis, point majeur, Metal Gear Solid marque le franchissement de la limite entre le film et le jeu vidéo. Avec son univers TRES riche, Metal Gear nous plonge tout de suite dans l’action et implique beaucoup plus son joueur dans le jeu. Solid Snake devra faire face à des situations dignes de films d’action. D’ailleurs certaines décisions du joueur influenceront sur la continuité du jeu. Bref Solid Snake a eu la chance d'être le héros de cette série qui influencera notamment Splinter Cell ou Syphon Filter.
Lara Croft (Créée par Toby Gard – Née en 1996) :
« Je comprends pas comment les mecs arrivent à fantasmer sur ce morceau de pixel ? » Ca c’est que vous avez entendu au moins une fois de la part d’une de vos copines. Mais arrêtez de mentir les filles, je suis que vous préféreriez vous identifier à elle plutôt qu’à cette sainte nitouche de Barbie. En fait c’est nous les mecs qui devrions avoir peur, imaginez un peu : une fille athlétique, avec un mental d’acier, une tueuse hors paire avec un goût prononcé pour le danger. En plus de cela, elle a les mensurations parfaites. Non, non moi je vous dis il faudra se lever tôt pour espérer quoi que soit avec ce genre de femme. Le mâle alpha a du souci à se faire, pour preuve on la surnomme même la « Indiana Jones au féminin ». Avec sa silhouette, sa couette et ses deux flingues reconnaissable entre cents, elle aura fait fantasmer des millions de joueurs. Qui n’a pas été émoustillé par ses petits gémissements lorsqu’elle grimpe une échelle hein ? Malgré une carrière qui a subi un beau plantage, elle a su refaire surface peu à peu. Prenez en de la graine mesdames, le message de la belle aventurière est simple : prends ton flingue et ne te laisse jamais marcher dessus!
Bon allez outre cette intro grandiloquente, je vous invite à découvrir la liste idéal des 20 meilleurs héros de jeux vidéo :
Max Payne (Crée par Sam Lake – Né en 2001) :
L’une des figures les plus tragique du jeu vidéo. Max Payne est résolument le personnage le moins fantaisiste de cette liste, il n’a pas de super pouvoirs, ni de super armure, ne vit pas dans un monde futuriste et surtout il n’œuvre pas pour la justice. Eh oui, Max Payne est un personnage motivé par des émotions revanchardes. Poursuivi et par la police et par la mafia pour élucider le meurtre de sa femme et de son enfant, l’emmerdeur Maximum aura de quoi faire. Joyeux non ! Et encore je ne vous ai pas parlé du 2e épisode encore plus sombre. Max Payne est l’un des rare jeux des années 2000 à avoir réellement innover et proposer une expérience unique. Expérience, c’est bien le mot. Le jeu est une sorte d’hybride, un film virtuel. Vous êtes plongé dans un univers glauque qui semblent tout droit sorti de Se7en ou du Sin City de Frank Miller. Avec ses squats de junkies, ses hôtels de passe sordide et ses repaires de mafieux malfamés, le monde de Max Payne ressemble à un véritable cauchemar. Le tout est soutenu par une musique vraiment mélancolique et un scénario bien ficelé sous forme de planches de bande dessinés. Les graphismes étaient au top à l’époque de sa sortie (sortez les grosses bécanes), mais le véritable intérêt du jeu était le bullet time emprunté aux films Matrix. Max Payne, c’était un foutu bon jeu dont on ne ressort pas intact
Ryo Hazuki ( Crée par Yu Suzuki – Né en 1999) :
Voilà un personnage qui aurait gagné à être beaucoup plus connu. Héros de la série Shenmue, série qui n’aura malheureusement pas eu le succès mérité. C’est la triste loi des jeux trop novateurs et complètement originaux qui n’arrivent pas à trouver un public défini (comme au cinéma avec des films comme Blade Runner ou Speed Racer). Shenmue offre bel et bien une expérience unique au joueur et une immersion dans un monde à la limite du film et du virtuel. Alors on reprend tout depuis le début, vous êtes Ryo Hazaki, adolescent de 18 ans qui a juré de venger la mort de son père par un expert en arts martiaux. Cette aventure va se transformer en véritable quête initiatique pour notre héros. Au travers de son enquête, il rencontrera de multiples personnages et se confrontera à de nombreux adversaires. Le joueur ne peu que s’attacher à ce personnage qui, au début, est ivre de vengeance mais qui, par la suite, va apprendre à mieux maîtriser ses émotions et ainsi devenir plus fort. Là où le joueur privilégie les univers fantasy pour un jeu de rôle, Shenmue se déroulant dans le Japon de 1986, il est vrai que c’est un peu déroutant. Mais oubliez GTA ou Final Fantasy un moment ; Shenmue propose une interaction énorme avec le décor : la possibilité de rentrer dans presque n’importe quel établissement, de parler à tout les personnages ou d’effectuer des gestes simples comme manger des chips. Malheureusement, le jeu a été mal commercialisé, pas traduit dans certains pays, bref le merdier quoi. Mais ce jeu est une p*** de référence que j’en ai presque honte d’avoir mis ce personnage si loin dans ma liste.
Master Chief (Crée par Marcus Lehto, Rob McLees et Shi Kai Wang– Né en 2001) :
Et encore un soldat du futur. Le Master Chief ou encore le Spartan John-117, héros de la série Halo, série qui aura sauvé le mauvais démarrage de la Xbox. En effet, Halo était le jeu que Microsoft n’arrêtait pas de vanter. Et ils ont eu raison puisque le jeu s’est vendu à des millions d’exemplaires et a justifié à lui seul l’achat d’une Xbox. Doté d’un univers particulièrement fouillé sur fond de guerre du futur opposant une race extra-terrestre (les Covenants) à la race humaine. Le joueur incarne le Master Chief, sorte de super-soldat, d’ailleurs il n’en existe qu’un exemplaire. Il développe des capacités physiques et intellectuelles hors du commun et est équipé d’une armure high-tech qui va encore plus augmenter tout ça. Il a une personnalité froide et solitaire qui semble faire de lui plus une machine qu’un homme. Enfin bref, vous avez devant vous le sauveur de l’humanité. Halo est l’exemple type de ce que doit être un jeu vidéo à l’orée du 21e siècle, c’est-à-dire : un scénario bien inspiré (ce qui implique des personnages forts), des graphismes poussés, des phases de jeu pas trop linéaire et qui requiert l’astuce du joueur, une bande-sonore soignée ou encore une intelligence artificielle pas trop bidon. Halo n’est pas vraiment une révolution mais marquera une date dans l’histoire du jeu vidéo, on sent bien l’ambition dans ce jeu. On est persuadé d’être sur un champ de bataille avec toutes ces armes et surtout avec ces véhicules. Le scénario est riche en rebondissement et en phase d’action. Il était clair qu’avec ce jeu, le Master Chief allait devenir une icône culte et le porte-étendard d’une nouvelle génération de jeu.
Chun-li (Crée par Akira Yasuda – Née en 1991) :
Qui a dit que les sports de combat étaient réservés aux hommes? Capcom nous sort le grand jeu avec ce délicieux petit lot venu tout droit de Chine. Pour ceux ont connu les balbutiements du jeux de baston, vous vous rappellerez que la totalité des personnages jouables étaient des hommes. De pures gueules de dur à cuir avec des bras aussi gros que le tronc d’un chêne centenaire. Et les filles là-dedans, me direz-vous, eh bien elles servaient juste à être secourues. Capcom sort alors Street Fighter II, avec pour la première fois dans l’histoire du jeux vidéo, le premier personnage féminin jouable. Bien que le jeu dispose d’une gamme de personnages aussi originales les uns que les autres, c’est la miss Chun-Li qui fait toute la différence et sera le principal argument de vente du titre de Capcom. Avec ses cuisses bien musclées et sa dégaine de gentille fille, elle arrive parfaitement à tenir tête à ses rivaux masculins. Bref, elle apporte un peu de fraîcheur dans ce monde trop masculinisé. Heureusement, Capcom a eu le génie de ne pas en faire une bimbo de compétition, Chun-Li est belle sans être vulgaire. Ce qui malheureusement ne sera pas toujours le cas chez les persos féminins suivants et dans les jeux de combat en générale. Jettez un coup d’oeil sur King of Fighters, Dead or Alive ou encore Soul Calibur. Des persos originaux certes mais tellement racoleur. Malgré cela, c’est le personnage de Chun-Li qui aura retenu le plus notre attention
Duke Nukem (Crée par Todd Replogle, George Broussard, Alan Blum, Scott Miller – Né en 1991) :
It’s time to kick ass and chew bubble gum, and I’m all outta gum – Duke Nukem
Voilà un héros qui s’est fait connaître par la force de ses poings ! Duke Nukem c’est le fils qu’Arnold Scwharzenegger et Dolph Lundgren auraient pu avoir ensemble. Cigare à la bouche, mâchoire plus que carrée, musculature sculptée par les dieux ; il aime sa Harley, les gonzesses, les armes, la bière et il n’aime pas les aliens, tant pis pour eux. Doté d’un caractère agressif et arrogant qui colle bien au personnage, Duke Nukem affiche la couleur. En plus ave un nom comme le sien (Nukem = Atomise-les), on ne devient certainement pas un enfant de coeur. Son apparition fut peu remarquée à ses débuts mais avec le jeu Duke Nukem 3D, c’est la révolution assurée. Jusque là, Doom était le maître incontesté du jeu de shoot (FPS), mais DN 3D va améliorer le concept. D’abord en donnant une véritable personnalité au héros, ensuite le joueur peut désormais avoir une totale liberté de mouvement : il peut sauter, regarder dans toutes les directions, se baisser. Les concepteurs ont poussé le vice jusqu’à crée des interactions avec le décor comme de tirer la chasse d’eau ou donner de l’argent à une strip-teaseuse (oui, ce sont des détails très parlant). Pour le reste, outre un moteur graphique très performant, on en a pour son pesant d’action. L’armement du Duke le transforme en véritable tank, le jeu repousse les limites de la violence. On peut, sans hésiter, dire que c’est un chef-d’oeuvre. Par la suite, Duke fera reparler de lui en montant la plus grosse arlésienne de l’histoire du jeu vidéo avec le fantomatique Duke Nukem Forever !
Leon S.Kennedy (Crée par Shinji Mikami – Né en 1998) :
Dans le panthéon des héros de jeu vidéo, rares sont les personnages qui connaissent une évolution signifiante. Leon S.Kennedy passera du néophyte au combattant ultime. Première apparition, Resident Evil 2 (déjà le gars il commence dans une franchise à succès, trop fort !). Leon est un jeune flic de 21 ans qui va avoir la malchance de tomber au mauvais endroit, au mauvais moment. Il est héroïque, certes, mais totalement inexpérimenté. Avec le temps, Leon est devenu un des personnages favoris des fans. Surement dû au mystère entourant le personnage. Il endosse le rôle principale de Resident Evil 4. Et là, ça n’a plus rien à voir, on le sent plus confiant, plus adulte et surtout plus fort. Leon fait maintenant parti de l’élite. Il est devenu le héros de film d’action type, plutôt beau gosse, stature d’athlète, volonté de fer et qui ne craint rien. Il va emmerder les méchants et leur plan de conquête du monde (comprenez les Etats-Unis). Resident Evil 4 aura bien retenu la leçon de Metal Gear Solid, d’abord un espace 3D mais surtout l’ambition de briser le mur entre le film et le jeu vidéo. Le joueur se retrouve beaucoup plus impliqué dans l’action (d’ailleurs ne posez jamais votre manette lors des cinématiques). Le jeu est une véritable perle d’aventure et revendique des références cinématographiques telles que : les films de zombies, The Thing, Aliens, Predator, Commando, Delivrance, Indiana Jones, Piège de Cristal, etc. Avec ce jeu, Léon se présente comme le héros le plus stylé de la série, en plus il a tapé dan l’œil de la plus belle femme de la franchise : Ada Wong !
Gordon Freeman (Crée par Gabe Newell, Marc Laidlaw – Né en 1998) :
Héros plutôt particulier dans le domaine du jeu vidéo. Voyez un peu : quand on joue à un jeu vidéo, on aime bien se mettre dans la peau d’un personnage fort, aux pouvoirs démesurés et aux ambitions nobles. Eh bien là pas du tout, on incarne un nerd, un intello sorti avec un doctorat en physique et tout cela dans un jeu d’action. C’est le monde à l’envers. Half-Life (nom de la série du jeu) c’est un peu ça, on reprend toutes les formules du jeu de shoot mais à l’envers. On met un scénario consistant (vu le genre du jeu, c’était une audace) et surtout le héros n’est plus un super soldat baraqué avec un armement de 10 tonnes sur lui ; maintenant c’est Gordon Freeman, petit physicien à lunettes qui commence l’aventure avec son pied-de-biche (c’est pratique pour les bestioles qui grouillent dans le jeu). A l’instar de Metal Gear Solid, Half-Life va briser les conventions propres aux jeux vidéo et créer un titre à la limite d’un film (la visite en train du premier épisode nous le prouve). D’ailleurs, il n’est plus question de tirer à tout va, il faut aussi utiliser sa tête pour progresser dans le jeu. Dans Half-Life 2, Gordon Freeman sera considéré comme le sauveur de l’humanité, ben ouais il s’appelle Freeman quand même, ce qui assoiera définitivement son statut de héros de jeu vidéo.
Solid Snake (Crée par Hidéo Kojima – Né en 1987) :
Ca c’est ce qu’on peut appeler un héros !
Inspiré par le personnage de Snake Plissken joué par Kurt Russel dans Escape from New York-Los Angeles, Solid Snake aurait fait un excellent personnage de film d’action ; mais il a préféré se donner corps et âme au jeu vidéo. Attitude solitaire, charisme de dur, macho de la première heure et surtout combattant émérite, Solid Snake est, comme le présente le jeu, le plus grand soldat au monde. Bien qu’apparut sur des consoles 2D à ses débuts, Solid Snake ne connaîtra un véritable succès qu’à la sortie de Metal Gear Solid sur Playstation. En un clin d’œil, Snake deviendra un personnage emblématique de jeu vidéo. Mais alors où ? Pourquoi ? Comment ? Metal Gear Solid a été révolutionnaire sur de nombreux points : la naissance du genre infiltration-action, l’espace 3D devient un véritable terrain de jeu et ne sert pas seulement qu’à décorer. Puis, point majeur, Metal Gear Solid marque le franchissement de la limite entre le film et le jeu vidéo. Avec son univers TRES riche, Metal Gear nous plonge tout de suite dans l’action et implique beaucoup plus son joueur dans le jeu. Solid Snake devra faire face à des situations dignes de films d’action. D’ailleurs certaines décisions du joueur influenceront sur la continuité du jeu. Bref Solid Snake a eu la chance d'être le héros de cette série qui influencera notamment Splinter Cell ou Syphon Filter.
Lara Croft (Créée par Toby Gard – Née en 1996) :
« Je comprends pas comment les mecs arrivent à fantasmer sur ce morceau de pixel ? » Ca c’est que vous avez entendu au moins une fois de la part d’une de vos copines. Mais arrêtez de mentir les filles, je suis que vous préféreriez vous identifier à elle plutôt qu’à cette sainte nitouche de Barbie. En fait c’est nous les mecs qui devrions avoir peur, imaginez un peu : une fille athlétique, avec un mental d’acier, une tueuse hors paire avec un goût prononcé pour le danger. En plus de cela, elle a les mensurations parfaites. Non, non moi je vous dis il faudra se lever tôt pour espérer quoi que soit avec ce genre de femme. Le mâle alpha a du souci à se faire, pour preuve on la surnomme même la « Indiana Jones au féminin ». Avec sa silhouette, sa couette et ses deux flingues reconnaissable entre cents, elle aura fait fantasmer des millions de joueurs. Qui n’a pas été émoustillé par ses petits gémissements lorsqu’elle grimpe une échelle hein ? Malgré une carrière qui a subi un beau plantage, elle a su refaire surface peu à peu. Prenez en de la graine mesdames, le message de la belle aventurière est simple : prends ton flingue et ne te laisse jamais marcher dessus!