Le premier enseignement à tirer de cette enquête saute immédiatement aux yeux : quasiment tous les adolescents français (99%) jouent aux jeux vidéo, quel que soit leur âge et quel que soit leur sexe. Comme on pouvait s'y attendre, la pratique du jeu vidéo est plus intense chez les garçons puisque près de 85% d'entre eux déclarent y jouer souvent, contre un peu moins de 43% des filles. C'est chez les collégiens (12-14 ans) que l'on trouve les joueurs les plus acharnés avec 69% de personnes déclarant jouer souvent contre 60% chez les lycéens Au total, 42% des adolescents interrogés affirment jouer tous les jours, 82% jouant au moins une fois par semaine. Les chiffres varient peu en fonction des origines sociales ou géographiques, tout au plus, on notera que les habitants du Grand Ouest et que les enfants d'agriculteurs ou d'artisans jouent moins souvent que les autres.
Bien évidemment, cette étude ayant été commanditée par un organisme relevant du Ministère du Travail, des Relations sociales, de la Famille, de la Solidarité et de la Ville, la place du jeu vidéo dans la famille a également été analysée. C'est ainsi que l'on apprend que les jeux vidéo ne sont pas encore un loisir partagé en famille puisque seulement 10% des parents jouent de façon régulière avec leurs enfants et que plus de deux tiers d'entre eux ne leur parlent que très peu ou jamais de ce loisir. A contrario, les jeux vidéo semblent une source de querelle régulière au sein de la famille puisque 46% des garçons affirment qu'ils provoquent souvent ou parfois des disputes avec leurs parents, le pourcentage augmentant évidemment en fonction du temps passé devant les jeux.
Si seulement 2% des jeunes joueurs affirment avoir été souvent choqués par des contenus "violents ou vulgaires", ils sont tout de même 68% à l'avoir déjà été au moins une fois. Ce qui amène tout naturellement à la question des dispositifs de contrôle parental qui semblent totalement inconnus des parents, au moins sur console, puisqu'il n'est utilisé que dans 5% des cas, contre 43% sur PC. On peut toutefois compter sur l'auto-discipline dont fait preuve une bonne partie des jeunes puisque 55% d'entre eux vérifient si un jeu leur convient en fonction de la signalétique PEGI (qui est connue par 63% d'entre eux). Il reste à savoir ce sur quoi débouchera cette étude, notamment de l'utilisation qui en sera faite par le Secrétariat d'Etat chargé de la famille et de la solidarité, dirigé par madame Nadine Morano. Espérons que ce sera pour elle l'occasion d'ouvrir un dialogue constructif avec les représentants de cette industrie...
Bien évidemment, cette étude ayant été commanditée par un organisme relevant du Ministère du Travail, des Relations sociales, de la Famille, de la Solidarité et de la Ville, la place du jeu vidéo dans la famille a également été analysée. C'est ainsi que l'on apprend que les jeux vidéo ne sont pas encore un loisir partagé en famille puisque seulement 10% des parents jouent de façon régulière avec leurs enfants et que plus de deux tiers d'entre eux ne leur parlent que très peu ou jamais de ce loisir. A contrario, les jeux vidéo semblent une source de querelle régulière au sein de la famille puisque 46% des garçons affirment qu'ils provoquent souvent ou parfois des disputes avec leurs parents, le pourcentage augmentant évidemment en fonction du temps passé devant les jeux.
Si seulement 2% des jeunes joueurs affirment avoir été souvent choqués par des contenus "violents ou vulgaires", ils sont tout de même 68% à l'avoir déjà été au moins une fois. Ce qui amène tout naturellement à la question des dispositifs de contrôle parental qui semblent totalement inconnus des parents, au moins sur console, puisqu'il n'est utilisé que dans 5% des cas, contre 43% sur PC. On peut toutefois compter sur l'auto-discipline dont fait preuve une bonne partie des jeunes puisque 55% d'entre eux vérifient si un jeu leur convient en fonction de la signalétique PEGI (qui est connue par 63% d'entre eux). Il reste à savoir ce sur quoi débouchera cette étude, notamment de l'utilisation qui en sera faite par le Secrétariat d'Etat chargé de la famille et de la solidarité, dirigé par madame Nadine Morano. Espérons que ce sera pour elle l'occasion d'ouvrir un dialogue constructif avec les représentants de cette industrie...