(Voici un excellent article de kurutchin , redacteur de widgamer.Cliquez sur le titre pour l'original)
Vous connaissez le Label Rouge ? Ce qui permet d’imposer des normes de qualité ? Et bien je viens d’inventer le Label Kuru. Ca permettra de définir un certain standard à partir duquel je trouve un jeu intéressant, et jouable. Bien entendu, il faut de nombreux critères pour respecter ce label, qualités qui sont pour moi indispensables. Quelles sont-elles ?
Comme vous le savez surement, depuis le temps que l’article doit être posté, je vais me baser sur un jeu en particulier pour fonder toute mon idée sur les FPS. Il s’agit bien entendu de Call of Duty, et plus particulièrement du 4ème épisode de la série. Pourquoi je n’ai pas accroché, et pourquoi je préfère les autres. Très simple, l’explication tient en 3 mots : perfection, amélioration ou originalité. Pour le premier, il s’agit principalement de l’aspect technique d’un jeu, principalement côté graphismes et ambiance. Le second correspond au gameplay, ou plutôt aux idées. Les exemples sont très nombreux, pour cette distinction, il faut que le jeu pousse le plus loin possible un élément du gamesystem, et repose sur ce même élément, sans gêner le joueur. Quant au dernier, il s’agit ni plus ni moins d’une refonte totale du genre. Redéfinir le FPS, faire un jeu rarement voire jamais vu avant, en mêlant les types de jeux, ou en inventant un nouveau.
On va commencer par le premier critère avec un soft très connu, le gourmand Crysis. Sorti en 2012, Crysis fut une véritable claque pour n’importe quel joueur, consoliste ou PCiste. Il était ce qui se faisait de plus beau, et en termes FPS, il l’est toujours. Superbe, immersif, le jeu est quasiment parfait techniquement. C’est cet aspect qui m’a plu. A défaut d’innover ou de proposer un truc über révolutionnaire, le jeu reprend des recettes classiques, en les dynamisant à l’aide de la Nanosuit par exemple, et apporte à ça une réalisation de haute volée. Très haute volée même. Surtout qu’à côté, on avait un Call of Duty 4 très classique dans ses mécaniques de jeu, mais graphiquement pas à la hauteur de Crysis. Mon choix s’est donc tourné vers ce dernier, le jeu d’Infinity n’étant pas ce qui se fait de mieux à ce niveau là. Puis côté ambiance, Bioshock était déjà là, pas de questions à se poser donc. Bref, Call of Duty échoue au label Kuru sur le premier critère. On a un jeu joli, mais sans plus et beaucoup trop convenu.
Second critère, l’amélioration. On peut soumettre beaucoup de jeux à cette sélection, énormément même. Mais nous allons nous fixer sur un jeu en particulier, que j’ai acheté il y a peu de temps, Left4Dead. Pourquoi celui là ? Depuis maintenant longtemps, le multi est intégré dans les jeux, prenant la forme de Deathmatchs, d’affrontements entre joueurs, de Captures de drapeau et autres tueries. Et à un moment, quelqu’un a du penser à un nouveau concept dans le jeu vidéo, la coopération. On peut dire que dans un jeu de shoot, quand on est dans une équipe avec d’autres joueurs, on fait de la coopération. Peut-être, il n’empêche qu’elle n’est absolument pas poussée. On a eu Army of Two, qui a relancé l’intérêt de la chose sur consoles, mais en TPS. Les joueurs pouvaient vraiment interagir entre eux, pour escalader un mur, faire bouclier et autres actions. Puis Left4Dead est apparu, poussant le concept à son paroxysme. Une Horde, quatre survivants, de la survie. A l’aide de nos coéquipiers, humains ou bots, il faut atteindre la sortie du niveau en échapant à une meute de zombies enragés. Les possibilités sont assez nombreuses, puisque sans nos alliés, il est impossible de s’en sortir. Si on est mis à terre, quelqu’un doit venir nous relever. Si on est capturé par un Smoker ou un Hunter, quelqu’un doit venir nous libérer de leur prise. Plus amusant, on peut tomber d’un balcon et rester accroché, demandant l’aide de quelqu’un. Vous l’avez donc compris, L4D a poussé le concept tellement loin, le rendant indispensable, que je le considère vraiment comme une amélioration dans le FPS, presque une évolution. Call of Duty n’a lui rien inventé, ni amélioré. On avance, on pose une bombe, on tue les terroristes, et on s’en va. Et ainsi de suite jusqu’à la fin du jeu, comme ses prédécesseurs. Et qu’on ne vienne pas me dire que le multi est une véritable amélioration, puisque ce n’est pas un élément du gameplay. On a exactement les mêmes contrôles et le même gameplay qu’en solo. Certes il est excellent, mais reste toujours aussi classique. Echec donc de CoD sur ce critère là malgré des qualités présentes dans le contenu.
Pour le dernier critère, j’ai bien envie de me servir de Dark Messiah, que j’ai purement et simplement adoré. Le background, un monde héroic-fantasy basé sur des Orcs, des Trolls, somme toute classique, donc rien de transcendant. Le concept, des combats à l’arme blanche, à la magie et à l’arc. Beaucoup plus intéressant, surtout qu’au FPS de base se greffe du RPG. Certes, les plus pessimistes ou grincheux diront qu’on avait déjà vu ça avant, avec Arx Fatalis par exemple, des mêmes développeurs. Oui mais, le voit-on souvent ? Non, puisque la plupart du temps, c’est du shoot vraiment répétitif et pas varié pour deux sous. Inutile donc de préciser que j’ai accueilli le jeu à bras ouverts, soufflant un vent de fraîcheur sur les jeux vidéos. On tranche, on décapite, on démembre, on gèle, on brûle, on fait valser…Vraiment jouissif, mais à la première personne! Dis comme ça, ce n’est rien. Mais une fois la souris en main, ce sont des sensations différents de celles habituelles que le joueur ressent. Le personnage évolue, et devient de plus en plus fort. L’apport du RPG n’est pas aussi important que dans S.T.A.L.K.E.R ou Deus Ex par exemple, mais le fait de pouvoir combattre avec autre chose que des M4 ou des fusils à pompe change la donne. Enfin de l’originalité pourrait-on dire ! Dans Call of Duty, on fait quoi ? La guerre, avec des armes déjà vues 100 fois et des mécanismes banals. Encore une défaite de Call of Duty face aux jeux tous beaux, tous frais.
Finalement, qu’est ce que je lui trouvé à Call of Duty? Dire qu’il est complètement mauvais serait faux, venant de ma part. C’est joli, bien animé, fluide, efficace. Mais je n’arrive pas à m’amuser avec. J’ai déjà vu ça partout, c’est la seule impression que j’ai en y jouant. Mais attention, j’ai adoré le second opus, surement parce que la WWII me fascine. Autrement, le 4 ne m’a pas séduit du tout, parce qu’il avait toujours quelque chose en moins par rapport aux autres FPS. Désolé Call of Duty, mais tu échoues au Label Kuru de manière définitive, et encore plus après avoir vu la dernière vidéo de ta seconde guerre moderne…
A vous maintenant de dire ce que vous pensez de tout cela, vos attentes envers un FPS, le pourquoi vous aimez Call of Duty, toutes ces choses là.
par Kurutchin
Vous connaissez le Label Rouge ? Ce qui permet d’imposer des normes de qualité ? Et bien je viens d’inventer le Label Kuru. Ca permettra de définir un certain standard à partir duquel je trouve un jeu intéressant, et jouable. Bien entendu, il faut de nombreux critères pour respecter ce label, qualités qui sont pour moi indispensables. Quelles sont-elles ?
Comme vous le savez surement, depuis le temps que l’article doit être posté, je vais me baser sur un jeu en particulier pour fonder toute mon idée sur les FPS. Il s’agit bien entendu de Call of Duty, et plus particulièrement du 4ème épisode de la série. Pourquoi je n’ai pas accroché, et pourquoi je préfère les autres. Très simple, l’explication tient en 3 mots : perfection, amélioration ou originalité. Pour le premier, il s’agit principalement de l’aspect technique d’un jeu, principalement côté graphismes et ambiance. Le second correspond au gameplay, ou plutôt aux idées. Les exemples sont très nombreux, pour cette distinction, il faut que le jeu pousse le plus loin possible un élément du gamesystem, et repose sur ce même élément, sans gêner le joueur. Quant au dernier, il s’agit ni plus ni moins d’une refonte totale du genre. Redéfinir le FPS, faire un jeu rarement voire jamais vu avant, en mêlant les types de jeux, ou en inventant un nouveau.
On va commencer par le premier critère avec un soft très connu, le gourmand Crysis. Sorti en 2012, Crysis fut une véritable claque pour n’importe quel joueur, consoliste ou PCiste. Il était ce qui se faisait de plus beau, et en termes FPS, il l’est toujours. Superbe, immersif, le jeu est quasiment parfait techniquement. C’est cet aspect qui m’a plu. A défaut d’innover ou de proposer un truc über révolutionnaire, le jeu reprend des recettes classiques, en les dynamisant à l’aide de la Nanosuit par exemple, et apporte à ça une réalisation de haute volée. Très haute volée même. Surtout qu’à côté, on avait un Call of Duty 4 très classique dans ses mécaniques de jeu, mais graphiquement pas à la hauteur de Crysis. Mon choix s’est donc tourné vers ce dernier, le jeu d’Infinity n’étant pas ce qui se fait de mieux à ce niveau là. Puis côté ambiance, Bioshock était déjà là, pas de questions à se poser donc. Bref, Call of Duty échoue au label Kuru sur le premier critère. On a un jeu joli, mais sans plus et beaucoup trop convenu.
Second critère, l’amélioration. On peut soumettre beaucoup de jeux à cette sélection, énormément même. Mais nous allons nous fixer sur un jeu en particulier, que j’ai acheté il y a peu de temps, Left4Dead. Pourquoi celui là ? Depuis maintenant longtemps, le multi est intégré dans les jeux, prenant la forme de Deathmatchs, d’affrontements entre joueurs, de Captures de drapeau et autres tueries. Et à un moment, quelqu’un a du penser à un nouveau concept dans le jeu vidéo, la coopération. On peut dire que dans un jeu de shoot, quand on est dans une équipe avec d’autres joueurs, on fait de la coopération. Peut-être, il n’empêche qu’elle n’est absolument pas poussée. On a eu Army of Two, qui a relancé l’intérêt de la chose sur consoles, mais en TPS. Les joueurs pouvaient vraiment interagir entre eux, pour escalader un mur, faire bouclier et autres actions. Puis Left4Dead est apparu, poussant le concept à son paroxysme. Une Horde, quatre survivants, de la survie. A l’aide de nos coéquipiers, humains ou bots, il faut atteindre la sortie du niveau en échapant à une meute de zombies enragés. Les possibilités sont assez nombreuses, puisque sans nos alliés, il est impossible de s’en sortir. Si on est mis à terre, quelqu’un doit venir nous relever. Si on est capturé par un Smoker ou un Hunter, quelqu’un doit venir nous libérer de leur prise. Plus amusant, on peut tomber d’un balcon et rester accroché, demandant l’aide de quelqu’un. Vous l’avez donc compris, L4D a poussé le concept tellement loin, le rendant indispensable, que je le considère vraiment comme une amélioration dans le FPS, presque une évolution. Call of Duty n’a lui rien inventé, ni amélioré. On avance, on pose une bombe, on tue les terroristes, et on s’en va. Et ainsi de suite jusqu’à la fin du jeu, comme ses prédécesseurs. Et qu’on ne vienne pas me dire que le multi est une véritable amélioration, puisque ce n’est pas un élément du gameplay. On a exactement les mêmes contrôles et le même gameplay qu’en solo. Certes il est excellent, mais reste toujours aussi classique. Echec donc de CoD sur ce critère là malgré des qualités présentes dans le contenu.
Pour le dernier critère, j’ai bien envie de me servir de Dark Messiah, que j’ai purement et simplement adoré. Le background, un monde héroic-fantasy basé sur des Orcs, des Trolls, somme toute classique, donc rien de transcendant. Le concept, des combats à l’arme blanche, à la magie et à l’arc. Beaucoup plus intéressant, surtout qu’au FPS de base se greffe du RPG. Certes, les plus pessimistes ou grincheux diront qu’on avait déjà vu ça avant, avec Arx Fatalis par exemple, des mêmes développeurs. Oui mais, le voit-on souvent ? Non, puisque la plupart du temps, c’est du shoot vraiment répétitif et pas varié pour deux sous. Inutile donc de préciser que j’ai accueilli le jeu à bras ouverts, soufflant un vent de fraîcheur sur les jeux vidéos. On tranche, on décapite, on démembre, on gèle, on brûle, on fait valser…Vraiment jouissif, mais à la première personne! Dis comme ça, ce n’est rien. Mais une fois la souris en main, ce sont des sensations différents de celles habituelles que le joueur ressent. Le personnage évolue, et devient de plus en plus fort. L’apport du RPG n’est pas aussi important que dans S.T.A.L.K.E.R ou Deus Ex par exemple, mais le fait de pouvoir combattre avec autre chose que des M4 ou des fusils à pompe change la donne. Enfin de l’originalité pourrait-on dire ! Dans Call of Duty, on fait quoi ? La guerre, avec des armes déjà vues 100 fois et des mécanismes banals. Encore une défaite de Call of Duty face aux jeux tous beaux, tous frais.
Finalement, qu’est ce que je lui trouvé à Call of Duty? Dire qu’il est complètement mauvais serait faux, venant de ma part. C’est joli, bien animé, fluide, efficace. Mais je n’arrive pas à m’amuser avec. J’ai déjà vu ça partout, c’est la seule impression que j’ai en y jouant. Mais attention, j’ai adoré le second opus, surement parce que la WWII me fascine. Autrement, le 4 ne m’a pas séduit du tout, parce qu’il avait toujours quelque chose en moins par rapport aux autres FPS. Désolé Call of Duty, mais tu échoues au Label Kuru de manière définitive, et encore plus après avoir vu la dernière vidéo de ta seconde guerre moderne…
A vous maintenant de dire ce que vous pensez de tout cela, vos attentes envers un FPS, le pourquoi vous aimez Call of Duty, toutes ces choses là.
par Kurutchin