C'était l'une des grosses sensations de l'E3 du mois dernier, mais la PSPgo s'est faite relativement discrète lors de l'IDEF 2009, le grand rendez-vous entre éditeurs et distributeurs européens qui s'est tenu cette semaine à Cannes.
A trois mois seulement de la date de sortie fixée par Sony Computer Entertainment (le 1er octobre), tous restaient prudents et réservés sur la portable, preuve de l'incertitude qui règne encore sur les termes de sa commercialisation. Derrière les portes fermées, et les sourires décontractés des businessmen du jeu vidéo, peu de commentaires filtrent sur ce nouveau format. Seuls les éditeurs, dans l'expectative, s'autorisent quelques remarques. "Elle arrive au mauvais moment", relève-t-on par exemple chez plusieurs d'entre eux. A Cannes, tout le monde vous dira que rien ne se décide à l'IDEF, ou que tout se passe toujours bien ; mais l'impression, dans les travées du salon, est quasi-unanime : la distribution a très mal accueilli cette nouvelle plate-forme. En forçant pour de bon constructeurs et "retailers" (détaillants) à briser le tabou sur la distribution en ligne, la nouvelle PSPgo pourrait bien avoir joué les trouble-fêtes sur la Croisette. Lire la suite
Considérée comme un épiphénomène de tensions au sein d'un IDEF pourtant très décontracté, la future PSPgo continue d'alimenter les débats dans la grande famille du jeu vidéo. Principale affectée par l'annonce de la console, la distribution française et européenne a donc eu l'occasion de faire valoir sa position auprès de Sony Computer Entertainment au cours du salon cannois. Mais pour le "Monsieur PSP" de l'éditeur japonais en France, Arnaud Gueydan, cette nouvelle proposition hardware ne se fera pas dans le dos des distributeurs, spécialisés ou non ; les yeux rivés sur le modèle Apple, Sony entend convaincre ses partenaires de supporter son initiative... Quitte à forcer une marche vers le numérique que beaucoup, cette année, estiment inéluctable. Entretien. Lire la suite
C'est à l'IDEF, le salon professionnel français où se réunit chaque année éditeurs et distributeurs, que nous avons pu nous entretenir avec Philippe Sauze, le Directeur Général France, Benelux et Italie d'Electronic Arts.
L'occasion d'aborder l'actualité de l'éditeur américain, en particulier sur le marché français, de faire le point sur l'état du PC après la récente sortie des Sims 3, mais aussi d'évoquer sa statégie de fin d'année et ses relations avec la distribution, puisque c'est aussi de cela qu'il s'agit à l'IDEF. Sans oublier les deux sujets brûlants du salon : l'arrivée de la PSPgo à la rentrée et le prix de la PS3. Lire la suite
Friand de suites faciles au point d'en faire une spécialité maison, Capcom a paradoxalement toujours préféré prendre son temps pour soigner ses "nouveaux" Street Fighter. Malgré le boom insolent des jeux de baston à l'époque, il s'était écoulé six ans entre Street II et sa vraie suite, qui avait choisi de faire table rase du passé, ou presque. Il aura fallu plus d'une décennie pour enfin avoir droit à Street Fighter IV, l'épisode de la reconquête, une mission d'autant plus délicate quand le genre a fini par se couper d'une large partie de son public. C'en est enfin fini des questions au sujet d'un éventuel "Street Fighter IV" : Capcom a apporté la plus magistrale des réponses. Lire le Test complet
Légende du jeu de plateau née dans les années 80, Blood Bowl revient sur nos ordinateurs grâce au studio français Cyanide, qui avait déjà tâté du sport médiévalo-brutal avec son sympathique Chaos League en 2004. Désormais encadrée par les règles officielles, cette adaptation embarque aussi quelques idées de son cru, afin de tenter de satisfaire tout le monde et de ne laisser personne sur le carreau. Si sur le plan de la fidélité et du fun le bilan est presque irréprochable, Blood Bowl est plutôt du genre à rougir les fesses à coups de défaites cinglantes... Lire le Test complet
Chaque année à la belle saison, l'histoire se répète. Tiger Woods sort du bois et nous offre une nouvelle version de son PGA Tour, tout simplement la simulation de golf la plus complète et la plus sérieuse du marché. Mais cette année, la routine est brisée par l'arrivée tonitruante du Wii MotionPlus, le nouveau Graal de Nintendo. Lire le Test complet
Harry Potter, l'une des sagas fantasy les plus connues au monde, s'est achevée en 2007 avec la publication des Reliques de la Mort, septième et dernier tome des histoires du jeune sorcier à lunettes. Du moins, la saga littéraire s'est achevée, car l'aventure se poursuit au cinéma et sur consoles, mais avec un train de retard. Le grand écran comme le petit accueillent l'adaptation du sixième tome, Le Prince de sang-mêlé. Plus proche du film que du livre, ce titre développé par EA Bright Light saura-t-il enchanter les Moldus que nous sommes ? Lire le Test express
Étonnamment redevenus à la mode depuis quelques années, les LEGO n'en finissent plus de s'éclater en jeu vidéo. Mais, cette fois-ci, plutôt que de réinterpréter grossièrement une licence à succès, les petits bonshommes jaunes s'essayent à un genre dans lequel on ne les imaginait pas vraiment : la stratégie en temps réel. LEGO Battles, c'est donc un peu le Command & Conquer junior, une espèce de version édulcorée et mignonnette des classiques du genre. Construire divers bâtiments (fermes, mines, casernes...), envoyer ses ouvriers couper du bois, créer une (toute) petite armée, explorer le "brouillard de guerre" pour dénicher l'ennemi et le réduire à néant, tout y est, ou presque. Maniable entièrement au stylet, LEGO Battles se montre très facile à manipuler et plutôt marrant à jouer, si l'on ne perd pas de vue qu'il vise un public de néophytes et, a priori, assez jeune. Son gameplay montre, en effet, assez vite ses limites et, malgré la profusion de missions (90, réparties en 6 campagnes), le jeu se renouvelle trop peu pour vraiment passionner. En outre, ses graphismes tout basiques font peine à voir et l'on note également de sérieux problèmes de pathfinding. Voilà qui devrait donc rebuter le plus grand nombre de joueurs, qui devraient d'ailleurs rester insensibles à la présence d'un mode multi jusqu'à 3 en local (si chacun possède le jeu). Bref, LEGO Battles reste un jeu plein de bonnes intentions, mais qu'il faut surtout considérer comme une initiation à un genre qui demande plus de complexité pour se montrer réellement intéressant. C'est un peu comme un tricycle, en gros. On ne va pas très loin avec, mais c'est rigolo pour commencer. Lire le Test flash
D'abord sorti sur le PlayStation Network en 2008, Pain existe désormais en version boîte. La version téléchargeable avec toutes ses extensions et son contenu supplémentaire coûte tout de même une quarantaine d'euros, tandis que cette version boîte qui bénéficie de tous ces ajouts est proposée une quinzaine d'euros de moins. Le but du jeu est simple : une catapulte, un homme-canon et un décor urbain en guise de chamboule-tout. Le joueur doit envoyer valser son personnage à travers quatre niveaux différents et marquer des points en accomplissant des figures, en créant des réactions en chaîne et en fracassant son héros anonyme. L'esprit "Jackass" est évidemment perceptible et se mêle à un humour un peu lourd à base de fortes poitrines et d'allusions graveleuses. S'il existe plusieurs modes de jeu, ceux-ci tournent tous autour de ce principe d'homme-canon, et les quelques variations autour du thème n'empêchent pas l'inévitable : malgré son principe amusant et sa physique convaincante, le jeu se répète et finit par lasser. En réalité, Pain se perd en contenu inutile et n'a jamais vraiment remédié à sa répétitivité malgré ses add-on, que l'on retrouve dans ce disque. Pourquoi proposer autant de personnages jouables en sachant que cela ne modifie en rien le gameplay, alors qu'il n'y a que quatre niveaux différents ainsi que quelques terrains bêta vides et moches ? Le mode multijoueur en local et en ligne, qui permet de s'éclater (au sens propre) de deux à quatre joueurs, sauve tout de même le jeu de la catastrophe en proposant quelques challenges plutôt intéressants. Pain est donc un jeu que l'on sortira de préférence pour s'amuser à plusieurs, le fun en solo étant plutôt limité après quelques sessions de jeu. Lire le Test flash
12h 15 - Work in progress Une fois de plus, l'USPTO a parlé. L'organisme chargé d'enregistrer les marques et brevets aux Etats-Unis liste depuis peu un mystérieux Cataclysm chez Blizzard Entertainment.
Si certains associent déjà ce nom au Maelstrom de World of Warcraft et donc à la prochaine extension du MMORPG, on attendra néanmoins une éventuelle confirmation de la part du développeur avant de sabrer le champagne. Rappelons au passage que Blizzard travaille actuellement sur au moins trois projets : StarCraft II, Diablo III et un nouveau MMO basé sur une licence originale.
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