Editeur: Sony Développeur: Ready at Dawn Plateformes: PSP. Date de sortie: 28/03/2008. Genre: Beat'em all mythologique. Site Officiel. Version testée: Version complète. | |
Le contexte: ce bon vieil André Malraux, jamais dernier de cordée quand il s'agissait d'assommer ses contemporains à grands coups de lieux communs éculés, aimait à dire que 'le XXI siècle sera religieux ou ne sera pas'. 'Tout ce que tu veux, mon lapin, mais commence déjà par sortir les poubelles', rétorquait généralement Louise, son épouse, qui savait mieux que quiconque débusquer la grosse feignasse derrière le penseur illustre.
Pour une fois, cependant, l'ami Dédé avait tapé dans le mille, car dès 2005, God of War sortait sur la PS2 et nous régalait à grands coups de mythologies approximatives et d'action affrénée.
Après un deuxième opus immaculé en 2007, Kratos, le Dieu de la guerre, est donc de retour, dans Chains of Olympus.
Mais alors que tout le monde attendait son apparition divine sur PS3, afin d'exécuter un petit miracle pour que les ventes paralytiques de la belle brique noire se lèvent et marchent, c'est sur l'autre console mitigée de Sony qu'il revient multiplier les pains dans la gueule.
Alors, ce God of War: CoO est-il une réussite, ou un bouche-trou absolument pathétique en attendant la version PS3?
0:08 Trop classique: sur PSP, si tu veux jouer, tu dois le mériter! Pas moyen d'échapper à un long et fastidieux update vers le firmware 3.80 dont, cela dit en passant, je n'ai pas la moindre idée de ce qu'il change (lisez: probalement rien).
0:09 Cinématique d'intro: Kratos, fantôme de Sparte au service des Dieux de l'Olympe, va devoir affronter une invasion perse sur les rives de l'Attique. Un bon point esthétique pour ce subtil mélange entre images fixes et animées.
0:10 Premier chapitre, donc: les Rives de l'Attique. Immersion directe!! A l'aide de chaînes, je me défais d'une première vague de soldats. (carré pour attaquer, triangle pour attaque lourde, X pour sauter, gâchette L pour parer). J'utilise une baliste (O pour aggripper) pour couler un vaisseau perse. Des orbes rouges à récupérer sur les cadavres, des caisses à briser, des coffres à ouvrir... Du God of War classique.
0:12 Un cyclope géant essaie de m'écraser. En tapotant sur O à répétition, je le repousse, et il se fait bouffer en une bouchée par une bestiole VRAIMENT géante. Elle m'attaque à son tour, me balance des boules de feu. Pas facile de les esquiver... En fin de combat, j'assène le coup de grâce en activant un mini-jeu, où il faut presser différents boutons au bon moment. Déjà vu dans tous les God of War, mais cela fonctionne toujours au poil!
0:20 Une manivelle ouvre une porte au loin, mais dès que je la lâche, la porte commence à se refermer... Argh! J'arrive juste trop tard!
0:22 Noooon! Encore raté!
0:24 Putain, ce truc m'éneeeerve!
0:26 Bon, j'ai plus vingt ans, il m'a fallu 10 essais pour me rappeler qu'en appuyant sur L+R, on pouvait faire une roulade, et passer sous la porte, comme dans les films...
0:32 J'affronte un autre boss, un chef perse qui se prend pour Gimli. Le combat est un mix obligatoire de frappes, sauts, et esquives assez technique. A nouveau, il se termine par un mini-jeu, mais je ne suis pas assez rapide et je crève comme un chacal.
0:36 Cette fois-ci, je l'achève... Enfin, pseudo-Gimli me supplie: "Prends mes femmes, mon or, mon royaume, mais laisse-moi la vie". Bon, ok, moi ça me va... mais j'entends Kratos parler pour moi: "Tes richesses ne m'intéressent pas", avant d'éclater la gueule du type à grands coups de coffre au trésor. M'enfin, de la chatte et du pognon, mec, qu'est-ce qu'il te faut de plus?
0:38 Pour ma peine, je reçois un pouvoir magique, l'Efreet. Tout jeu de mots véreux relatif à mes origines belges sera sévèrement réprimandé.
0:40 A propos de demoiselles (*), y a deux femmes à poil qui m'attendent dans la pièce d'à-côté! On voit même un sein... Je m'allonge, et la caméra dérive pudiquement vers un chandelier qui vibre au rythme de mes ébats. Inutile et gratuit, mais si ça peut figer de consternation l'une ou l'autre ligue de parents catholiques, je suis toujours preneur.
0:42 Graphiquement, je dois avouer que c'est ce qu'on fait de mieux sur la PSP... Aussi beau que les épisodes PS2. Et je ne dis pas ça juste à cause des attributs mammaires sus-mentionnés.
0:49 Nouveau boss à affronter, un autre cyclope qui balance de terribles coups de poing. En plus, celui-ci n'a pas de barre de santé, je ne sais donc même pas si je lui fais mal... et je meurs.
0:52 Ok, la clé c'est l'esquive! Au moment où il s'apprête à frapper, hop, une roulade, et je contre-attaque. Après quelques minutes de ce ballet grotesque, je peux l'achever.
0:58 Et on termine ce test avec un incontournable de tous les jeux d'action depuis Lara Croft: la dalle-pression ON/OFF qui ouvre et ferme une porte... Tiens, par pur hasard, il n'y aurait pas un objet dans le coin qu'on pourrait déposer dessus? OHHH! Coïncidence! Juste à côté, un cadavre qu'on peut déplacer! Trop fort, j'adore les énigmes tordues...
Vais-je continuer à y jouer? Oui.
Pourquoi? Le jeu n'apporte rien de très nouveau par rapport aux précédents volets, mais justement, il n'y a rien à changer: combats variés, contrôles précis, ambiance originale, action soutenue, le tout enrobé dans un environnement graphique plaisant. Probablement le meilleur jeu d'action sur console portable. Vivement GoW 3!
(*) Oui, cette semaine, j'ai découvert Les Céréales du Dimanche Matin, et je suis assez fan. Faudra faire avec.
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