Dans un précédent billet, je faisais la remarque que la protection des mineurs par rapport au jeu vidéo faisait encore débat.
En effet, ces derniers temps, ce sujet est revenu une fois de plus au devant de la scène par l'intermède de l'association Familles de France, très connue dans le milieu du jeu vidéo pour ses actions menées contre le jeu vidéo il y a quelques années. Cette fois, l'association semble avoir changé de stratégie en adoptant un angle d'attaque plus positif.
Dans un premier acte datant de juin dernier, Familles de France demandait, lors d'une conférence de presse (diponible ici), : "un renforcement de la protection des mineurs afin qu’ils ne puissent avoir accès à certains contenus à caractère violent et/ou adulte". L'association y dénonçait l'actuelle norme de classification PEGI (Pan European Game Information) pour son manque de clarté. On peut sur ce point leur donner raison en ce que le sigle sur le contenu du jeu ne renseigne pas vraiment et surtout en ce qu'il n'est compréhensible au premier regard contrairement à l'age indiqué.
Le second acte vient de s'ouvrir début septembre. L'association a fait savoir qu'elle met en place un label, mais plus simple que celui délivré par PEGI. Le système est binaire, si le jeu ne répond pas aux critères indiqués dans le dossier de presse de Familles de France, le jeu n'obtient pas le label.
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