Editeur: Atari Développeur: Frontier Developments Plateformes: PC. Date de sortie: novembre 2004. Genre: Theme Park, 3D. Site officiel Version testée: Version complète. |
Le pitch: En gros, pour ceux qui suivent, c'est du Theme Park.
Le contexte: J'ai joué à Theme Park DS, donc, c'était assez bof bof, mais ça m'a donné envie de jeter un oeil distrait sur la dernière version de Rollercoaster Tycoon. Le premier était sympa; le deux, jamais essayé, on va faire comme s'il n'existait pas; le troisième m'avait l'air bien foutu, et semble permettre des créations de montagnes russes incroyablement poussées ou délirantes, c'est selon.
Je viens juste de recevoir RCT3 et son extension 'Délires aquatiques' (non testée ici), en occase pour une bouchée de pain (ok, une grosse bouchée...). Voyons ça!
0:02 Quand je vois, sur le splash screen, ©2004, je me demande fugacement si le jeu va se lancer correctement, malgré son âge avancé. Mais bon, 3 ans, ça va encore. Le jeu semble démarrer sans souci.
0:04 Petit tour dans les options: la résolution max est un exotique 1280 x 960!! Pfff... C'est le moins pire, mais les caractères des textes ne sont pas nets. Nul! Tout compte fait, 3 ans c'est beaucoup, pour un jeu.
0:05 J'entame une bonne enfilade de tutorials. J'adore les parents se baladant en donnant la main à leurs enfants qui essayent de courir partout. Trop mignon! (I'm NOT gay!)
0:07 J'essaie la fameuse CoasterCam, qui permet d'embarquer dans les attractions et de faire la descente comme en vrai. C'est top!! On peut bouger la tête, admirer le paysage, ou se concentrer sur les rails devant soi... comme en vrai.
0:10 En dix minutes, je sais comment placer les attractions, recruter et affecter le personnel (mécanos, balayeurs, inspecteurs, le trio classique à la Theme park) , et, surtout, placer les stands à bouffe et ballons aux endroits stratégique. Ni compliqué, ni très passionnant jusqu'ici.
0:25 Je passe le quart d'heure suivant à créer ma première montagne russe personnelle. Eh bien, c'est pas hyper-intuitif! J'ai du mal à relier les bouts d'un tracé tout con. Quand, enfin, j'y arrive, je me rends compte que la station d'embarquement est montée dans le mauvais sens, donc, mon train part dans le sens horlogique, alors que j'avais prévu l'inverse... Fatalement, il ne va pas loin, comme il essaie de remonter la pente! Je détruis ma station, la remonte dans l'autre sens. Cette fois-ci, c'est bon? Non! Aargh. Sans crémaillère, évidemment, le train ne monte pas... Bon, cela dit, au bout d'un quart d'heure, j'arrive à un résultat. A chier, certes, mais mon attraction est utilisable. Une descente, un looping, 80 km/h max, 3.7G max. Je suis heureux, à l'inverse du pigeon qui va payer pour ça!
0:30 Fini de rire. J'entame le mode carrière. Je peux choisir entre 6 scénarios, commençons par le premier. Je dois atteindre 400 visiteurs et une valeur de parc de 20.000€. M'enfin, il suffit de garer ma bagnole dans le parc et c'est bon? Non, l'économie n'est pas moins farfelue que dans Theme Park. Y a vraiment tant de monde que ça qui a du mal à gérer des chiffres réalistes?
0:34 Le parc est déjà prérempli (je déteste ça!). Il y a un grand parc, et une grosse attraction, le Tumbler, un bras articulé qui tourne rapidement. Avec la caméra embarquée, c'est gerbatoire à souhait!
0:37 Après avoir placé un marchand de ballons, il y a plein de gosses qui rentrent dans le Tumbler avec un ballon, et sont tellement secoués qu'ils le lâchent. Plein de ballons volent vers le ciel... Cool, ça génère des ventes supplémentaires!
0:40 Ceux qui connaissent le Walibi belge se rappellent sûrement de l'excellent Enterprise, une attraction deux personnes sans ceinture... Qui n'a pas, adolescent, 'frouchelé' là-dedans, bien blotti contre une fifille apeurée? Dans les nombreuses attractions préconstruites et disponibles, je la retrouve, telle quelle, et je m'empresse de l'acheter. Avec la caméra CoasterCam, c'est vraiment bluffant de réalisme!
0:44 J'essaie d'acheter une attraction nommée 'Regurgitator'. Pas assez de fric, merde!
0:46 Campagne de pub: 700€ pour deux semaines dans les journaux nationaux. Pas cher mon frère!
0:51 Sans trop me fouler, le scénario est complété. Mais il y a 3 niveaux de victoire: apprenti, entrepreneur et magnat. Pour entrepreneur, il faut 60.000 € de valeur de parc, et 500 visiteurs. Ok, on vise le grand Chelem, on continue!
0:53 J'ai construit pas mal d'attractions, mais je viens de me rendre compte que j'ai oublié de démarrer certaines d'entre elles, depuis le début... Tant qu'on ne donne pas le feu vert, l'attraction reste en test. Donc apparemment, même en claquant du pognon dans des rides que personne n'utilise, on peut terminer les scénarios... Ca donne une idée du challenge à relever. Un peu trop facile, peut-être?
0:55 Et il faut aussi donner le feu vert pour les boutiques! J'ai pas vendu des masses de burgers cette année, tout compte fait...
0:59 Tout est ouvert, l'argent rentre tranquillement. Je manque cependant de place dans le parc, car je n'ai pas optimisé l'espace au début.
1:04 Deuxième niveau d'objectif atteint. Je suis un entrepreneur!
Vais-je continuer à y jouer? Oui, de temps en temps.
Pourquoi? Malgré une économie bancale, une interface douloureuse, et une résolution d'écran bizarre, RCT3 est un titre où on peut perdre une tonne d'heures. La caméra embarquée est fort agréable, et la construction de ses propres montagnes russes permet de s'amuser comme un gamin.
Je ne sais pas si les scénarios gagneront en intérêt (le premier n'était pas franchement motivant, en tout cas). Au pire, RCT3 pourra être un simple 'bac à sable' de création d'attraction, qui m'occupera par moments.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire