Le Conseil d'Administration d'Infogrames évolue de manière significative.
Le PDG, Bruno Bonnell a ainsi quitté l'ensemble de ses fonctions au sein de l'entreprise lyonnaise. Il laisse la place à Patrick Leleu, nouveau président directeur-général.
Il sera secondé de trois directeurs généraux délégués Thomas Schmider, Jean-Michel Perbet et Evence-Charles Coppée. Dominique D'Hinnin siègera au conseil en tant qu'administrateur indépendant et président du comité d'audit. Les administrateurs Christophe Sapet, Gina Germano et Eli Muraidekhet, qui représente BlueBay Asset Management, restent en place. Enfin Benoit Regnault de Maulmin occupe pour sa part les fonctions de censeur.
D'un point de vue juridique, une seule remarque me vient à l'esprit : le maintien de la fonction de PDG. En effet, depuis la loi NRE du 15 mai 2001, il est de plus en plus courant de dissocier les fonctions de Président et celles de Directeur-Général. Mais la décision de maintenir la fonction de PDG ou de la dissocier est également politique et la situation dans laquelle se trouve Infogrames exige sans doute ce maintien.
Les autorités chinoises ont décidé de prendre des mesures drastiques pour lutter contre le phénomène de dépendance à Internet via les jeux dits en ligne et touchant environ 2,5 millions de personnes en Chine.
La circulaire prise par huit organes gouvernementaux du régime communiste impose à partir de juillet 2007, aux opérateurs de jeux en ligne de prendre des mesures pour dissuader les joueurs mineurs de jouer trop longtemps. Ainsi, après 3 heures de jeu consécutives, les gains virtuels amassés par le joueur seront progressivement réduits, et complètement perdus au-delà de 5 heures de jeu. La circulaire envisage également d'obliger les joueurs à s'inscrire sous leur véritable nom.
Le sujet de la dépendance au jeu vidéo a d'ailleurs fait l'objet d'un débat lors de la Game Developers Conference qui se tenait à San Francisco au début du mois de mars dernier et dont vous trouverez un résumé fort intéressant sur le site de Ratiatum ici-même.
Le CSA conduit une politique très stricte en matière de publicité de jeux vidéo, et dont les règles ont été fixées lors d'une délibération du 4 juillet 2006. La lutte contre la violence à la télévision est une des priorité du Conseil qui déclare logiquement que "les messages publicitaires doivent être exempts de toute scène de violence."
Le CSA exige tout d'abord que "chaque fois qu'est diffusé un message publicitaire relatif au vidéogramme d'une oeuvre cinématographique ou audiovisuelle ou à un jeu vidéo qui fait l'objet d'une classification par tranche d'âge ou d'une interdiction aux mineurs, celle-ci doit être portée à la connaissance du public de manière claire et intelligible."
Si la règle est de bon sens, indiquer au spectateur le public conseillé de l'oeuvre dont la publicité est diffusée, on peut remarquer un décalage certain entre la classification d'une oeuvre cinématographique et celle d'une oeuvre vidéoludique.
Prenons un exemple récent : le film "Pirates des Caraïbes - Jusqu'au bout du monde" a été classé par la commission de classification du CNC comme "tout public". Le jeu vidéo tiré du film éponyme et prévu pour les consoles de dernière génération est quant à lui recommandé à la vente aux plus de 16 ans, selon la classification PEGI. Il apparaît clairement un manque de cohérence, non sans conséquence quant à la diffusion de la publicité.
En effet le Conseil précise ensuite que "les messages publicitaires en faveur de vidéogrammes d'oeuvres cinématographiques ou audiovisuelle interdites ou déconseillées aux moins de 12 ans, et de jeux vidéos destinés aux plus de 12 ans ne sont diffusés ni pendant des émissions destinées à la jeunesse, ni dans les 10 minutes qui précédent ou qui suivent ces émissions."
Et concernant les jeux vidéo classés "+ de 16 ans", la CSA pose que "les messages publicitaires en faveur de vidéogrammes d'oeuvres cinématographiques ou audiovisuelles interdites ou déconseillées aux moins de 16 ans, et de jeux vidéos destinés aux plus de 16 ans ne sont pas diffusés avant 20 h 30."
Autrement dit, la publicité pour le vidéogramme du film "Pirates des Caraïbes - Jusqu'au bout du monde" (c'est-à-dire le DVD) pourra être diffusée à toute heure alors que la diffusion de la publicité du jeu sera limitée aux horaires précisés. A noter que cet exemple est reproductible pour de nombreux films. Enfin, la délibération du CSA précise que "les messages publicitaires en faveur de jeux vidéos qui sont destinés aux plus de 18 ans et qui ne sont pas à caractère pornographique ne sont pas diffusés avant 22 h 30."
Si la recommandation du CSA apparait à première lecture égalitaire, la réalité issue du mode de classification des films d'une part et des jeux vidéo d'autre part, fait naître une incohérence, une distorsion de traitement qui devrait être corrigée.
A titre d'information, la publicité pour un jeu vidéo est également encadrée par une seconde recommandation du CSA s'agissant des produits dérivés, en date du 7 juin 2006.
Une petite expo à Bourges sur 40 ans de retro gaming !
Depuis le 17 mars et jusqu'au 14 avril, la médiathèque de Bourges propose une exposition sur 40 ans de jeux vidéo !
Au programme, des tas d'anciennes consoles, un espace pour pouvoir jouer à de vieux titres et quelques ouvrages proposant pas mal d'infos. Une expo un peu petite mais assez complète pour ce faire une idée des jeux vidéo qui ont bercés l'enfance des plus de 20 ans.
En plus des vitrines exposant pas mal de consoles allant des plus anciennes des années 70 à la dernière génération composée de la PS2, la Xbox et la GameCube, il nous est proposé de jouer à des vieux titres comme Pong, Super Mario World ou encore Space Invaders sur leur console d'origine.
Une bonne initiative de la part de la ville de Bourges ! Ça ma donné envi de ressortir mes vieilles consoles tient...
En ce mois d'avril ressort au ciné l'un des plus grands films de l'histoire du cinéma, je parle bien sur de Titanic 3D ! Le film ressort exprès pour le centenaire du naufrage.
Le paquebot dit insubmersible recommence à couler depuis le 4 avril en France. James Cameron s'essaye donc à la ressortie 3D de son classique après Star Wars Episode I 3D et avant Le Roi Lion 3D (qui sort aujourd'hui 11 avril), avec pour but de montrer qu'un vieux film peut-être tout à fait converti en 3D convenablement malgré qu'il n'a pas était tourné dans ce format.
Lunette 3D sur le nez, c'est partie pour 3h14 de film !
Je ne reviendrais pas sur le film en lui même, tout le monde connait Titanic et tout le monde a son avis la dessus. Je vais plutôt juger la technique employée par Cameron pour son film. Et il faut le dire, il a fait un travail de titan pour le remastériser ! La qualité de l'image est bluffante pour un film sortie il y a 15 ans maintenant ! La beauté des images et de la photographie est à lui seul un argument pour retourner voir le film sur grand écran !
Quant à la 3D, James Cameron la rendu populaire avec Avatar, il se devait de montrer l'exemple avec la conversion d'anciens succès. C'est chose faite ! La 3D est agréable, simple, tout en profondeur. Elle ne gène en rien le film et nous projette en plein sur le paquebot ! Elle donne même une toute autres dimensions à certaines scènes clef ou mythique !
Un bémol par contre, la 3D ternie l'image, rendant le fabuleux travail de restauration du film moins impressionnant. Il suffit d'enlever de temps en temps les lunettes pour s'en rendre compte : l'image est bien plus lumineuse et colorée sans les binocles 3D, dommage. Ajoutons un léger flou pas désagréable mais visible sur les cotés ou sur les premiers plans. Pour les premiers ou seconds plans c'est logique, le film étant comme ça a l'origine. Par contre, sur les cotés, je ne sais pas si c'était dû à ma place (sur le coté gauche et non au centre de la salle) ou à mettre sur le compte de la 3D.
Au final, je retiendrais surtout le travail titanesque sur la remastérisation du film ! Que ce soit l'image ou les effets spéciaux, ça na pas pris une seule ride ! Du grand art doublé d'une 3D réussie et maîtrisée. Un chef d'oeuvre reste un chef d'oeuvre, même 15 ans après, avec ou sans 3D ! Si vous souhaitez le revoir sur grand écran, c'est l'occasion rêvé ! Pour les autres, attendez le Blu-Ray du film prévu pour la fin d'année, histoire de le voir tranquillement chez soi, avec une image parfaite mettant en avant la remastérisation du film.