Vous pensez votre Wii tranquille dans le placard jusqu’à la sortie de Zelda en novembre prochain ?? Et bien que nenni, car un grand jeu est disponible depuis hier dans toute l'Europe : Xenoblade Chronicles !
Sortie au Japon l'année dernière, Xenoblade est un RPG, mais pas n'importe lequel, il s'agit surement, d’après la presse spécialisée, du plus grand RPG des années 2000 !
Long, prenant, beau, grand, comparable à Dragon Quest VIII et Final Fantasy XII , ect ... les superlatifs ne manquent pas pour ce RPG des papas, des deux Baten Kaitos et de la saga Xenosaga : Monolith Software.
Enfin bref, ne manquez surtout pas ce grand RPG sur Wii, surtout en cette période désertique de jeux sur la console de Nintendo. Surtout que sa sortie française était assez incertaine. D'ailleurs la sortie américaine n'est toujours pas prévue...
Editeur: Midway Développeur: Midway Plateformes: XBOX 360, PS3, PC. Date de sortie: Septembre 2007. Genre: Shooter acrobatique. Site officiel Version testée: Demo XBOX360.
Le pitch: Stranglehold est en quelque sorte la suite ludique de Hard Boiled, un film de John Woo. Pour ceux qui s'y connaissent, on y retrouve Chow Yun Fat modélisé dans un rôle d'inspecteur devant enquêter sur un collègue pris kidnappé. Le contexte: Honte à moi. Malgré la renommée mondiale de John Woo, je pense n'avoir vu qu'un seul de ses flims, Face/off. Très bon, par ailleurs. Cela dit, une connaissance exhaustive de sa filmographie ne sera probablement pas indispensable pour profiter de Stranglehold, surtout qu'à mon humble avis la collaboration de l'ami Woo s'est limité à ceci:
- 'Bon, les gars, Je veux des gros Beretta, du sang sur les murs, des ralentis qui déchirent, des colombes à gogo, et aussi mon pote Chow Yun Fat, passk'il est un peu raide pour le moment.' - 'OK, John, mais pour le scénar?' - 'Putain, mais je suis directeur ou scénariste? Démerdez-vous!' - 'OK, John. Autre chose?' - 'Non. Ca fera 5 millions, merci.'
0:02 L'intro, entre Chicago et Hong-Kong, est assez courte mais stylée, avec des angles de vue originaux.
0:05 Contrôles: ralentis Tequila et bombes Tequila font partie des commandes disponibles. Ca promet!
0:07 Ah ok, je m'appelle Tequila, en fait... Super nom.
0:08 Je dégomme deux gars. La gâchette gauche actionne un plongeon Max Paynien (c'est pas un gros mot!) au ralenti, la gâchette droite sert à tirer. J'ai l'air d'un crétin à plonger sans cesse alors que j'aurais simplement pu les avoir tranquillement sans bouger. 0:10 Déjà, un envol massif de colombes. So cliché...
0:11 J'arrive sur une place où m'attendent une demi-douzaine de gangsters. Pour plus de facilité, la plupart d'entre eux restent immobiles sous une plateforme bancale ou un panneau néon: il suffit de tirer dessus pour les écraser. J'abuse du ralenti pour buter les autres. Apparemment, il n'y a pas de restrictions, on peut faire ces plongeons débiles sans arrêt... 0:14 Il y a une rampe d'escalier que je peux grinder, à la Tony Hawk (mais sans skate). Le ralenti s'active d'office, et une fois encore, il suffit de buter les objets au-dessus de la tête des ennemis pour les tuer. C'est sympa par moments, mais faut pas abuser...
0:16 Très à la mode depuis Prison Break, des cygnes en papier vous font regagner de la vie (via une 'jauge Tequila', don't ask).
0:18 Cinématique #2: un marché nocturne. Tequila apprend que son collègue a été buté, il trouve un passeport ensanglanté troué d'une balle. La caméra passe à travers le trou du passeport et fait un gros plan sur Chow Yun Fat. Impressionnant. (je sais, y a pas de caméra!)
0:23 Je bute tout le monde à grand renfort de plongeons exagérés, et je trouve un shotgun. Cool. Je dois avouer que les combats me laissent mitigé: ils sont excitants et musclés, mais je trouve parfaitment idiot de plonger sans cesse.
0:28 Cerné par trois gangsters, le jeu entre en mode Confrontation. (ouais, comme dans la scène du hangar de Reservoir Dogs) Toute la scène se joue au ralenti; avec le stick gauche, j'évite les balles qui me volent dessus à la Matrix, et au stick droit, je vise. Mes trois ennemis sont placés juste à côté de bombonnes de gaz, ce qui rend le combat facile. Après, un combat classique s'ensuit, et j'apprécie à sa juste valeur la destructibilité de tous les éléments. Exemple: il y a des colonnes en béton armé. A force de tirer dedans, tout le béton va s'effriter, pour laisser les tiges en métal à nu. C'est très con, ça ne sert à rien, donc ça fait bien plaisir.
0:33 Je débloque un mode précision, que je peux utiliser quand ma jauge Tequila est suffisamment haute. Ca me permet de zoomer, de tirer une balle de loin, et la vue suit la balle. Putain, ça c'est bon! La localisation des dommages est impressionnante: une balle dans la gorge, et le pauvre se tient la gorge en sang; une balle dans le bras, et il lâche son arme; une balle dans les couilles, et... enfin, vous voyez, quoi.
0:36 J'arrive devant un distributeur de sodas, poncif incontournable du FPS de base. Je tire dessus, des canettes tombent. Check.
0:39 Je ramasse des flingues dorés, et pour fêter ça, je fais des cartons sur des oiseaux en cage! Pas moyen de les buter, ils s'envolent toujours (à travers les murs, soit dit en passant). J'imagine qu'il est moins politiquement correct de flinguer un piaf qu'une centaine de truands en pleine rue?
0:42 Nouvelle scène confrontation, c'est toujours aussi élémentaire (lisez: chiant).
0:47 Scène de combat sur des échafaudages. Mon tir de précision fait des ravages dans les globes oculaires ennemis!
0:50 Fin de la démo, après une dernière cinématique sympa. Je peux désormais rejouer la démo en mode difficile. J'essaie un peu...
1:00 Yep, je confirme. C'est difficile.
Vais-je continuer à y jouer? Peut-être, j'hésite...
Pourquoi?Je ne suis pas sûr de vouloir acheter le jeu complet. Les combats sont marrants dix minutes, mais j'ai peur de me faire chier rapidement. Esthétiquement, c'est fort réussi, et l'environnement, totalement destructible, est fort crédible. Je vais vraiment attendre l'avis des experts pour me décider...
Le très discret GTA V refait parler de lui en ce début de semaine. Mais pour ceux qui attendent de grosses infos ou même un nouveau trailer, ça risque d'être une déception car il ne s'agit n'y plus n'y moins de trois nouvelles images.
Elles nous montrent que nous pourront conduire divers véhicules en plus de l’hélico dévoilé le mois dernier (voir ici) : un chasseur, une voiture de sport et un vélo.
Gran Theft Auto V est attendu pour 2013, sans plus de précisions, malheureusement ... pour le moment, car Roskstar prévient qu'on entendra encore parler de GTA V cette semaine ...
De près ou de loin, le jeu vidéo est toujours considéré par la majorité des gens comme un loisir pour gamins, ou un truc pour passer le temps. Mais qu’en est-il du travail accompli pour leur réalisation ? Dans le domaine du jeu vidéo indépendant, c’est un travail personnel. C’est une création issue tout droit de l’imagination et des sentiments de son développeur. Et dans un tel cas, on peut tout à fait identifier cette création à une véritable œuvre d’art. Un art, au même titre que la musique, la peinture, le cinéma …
Alors, peut-on vraiment considérer le jeu vidéo comme une réelle forme d’expression artistique ? Pour les sceptiques, Splice devrait pouvoir vous convaincre.
Cipher Prime nous avaient déjà habitué à ses belles créations. Après Auditorium,Fractal et Pulse, leur talent n’est plus à prouver. Leur style zen, épuré, simple mais très joliment animé et toujours accompagné de leurs compositions musicales douces et relaxantes, tout ceci leur confère une identité artistique vraiment forte. Mais ici, avec Splice,ils atteignent réellement des sommets.
Ce n’est pas le genre de jeu duquel on peut vraiment se faire un avis juste en regardant quelques screenshots ou vidéos, ni même en lisant ce test. Mais c’est tout de même mon devoir de vous en chanter les louanges, ne serais-ce que pour vous épargner le triste sort de passer à coté.
Splice est un puzzle-game au principe on ne peut plus simple. Vous avez un tas de cellules, et vous devez lui donner la forme demandée en respectant un nombre de coups maximum. Une seule règle est à retenir : vous ne pouvez accrocher que deux cellules maximum à une autre. Le jeu est composé de 7 séquences, et à chaque nouvelle séquence correspond une nouveauté qui changera un peu la manière de résoudre les puzzles. Vous pourrez notamment, grâce à des cellules spéciales, multiplier des paquets de cellules, en diviser une en deux ou même en détruire. Puis vous pourrez même laisser des cellules flottantes à jeter ou à récupérer plus tard.
Voilà vos fameuses cellules
Pour mener vos action à bien, vous ne risquez pas l’infarctus puisqu’il suffira d’un clic gauche et d’un cliquer-déposer pour placer vos cellules où vous voulez. Pour les cellules spéciales, la première cellule (celle qui se trouve au sommet de votre structure) servira de référence. Un clic droit activera la cellule spéciale qui se trouve la plus proche du sommet, puis un autre pour la suivante etc… Ainsi, plusieurs cellules peuvent être activées en même temps si elles sont bien placées. Enfin, la roulette de la souris permettra d’avancer ou de remonter dans le temps, pour annuler ou refaire un ou plusieurs coups.
Le cercle blanc indique quelles sont les prochaines cellules spéciales à activer.
Venons-en au point le plus important de Splice : son ambiance.
D’un point de vue graphique et sonore, c’est carrément irréprochable. Pas de menu principal, ici le jeu démarre sur un écran titre d’un beau rouge pétant, et votre premier clic vous envoie immédiatement à la première séquence. Et c’est là que l’on se rend compte de la supercherie : tout le jeu n’est en fait qu’un écran titre géant ! A chaque nouveau puzzle, c’est toute la scène qui recule, comme un grand mouvement de caméra vers l’arrière, et vous pouvez toujours apercevoir les quelques puzzles précédents quelque part dans l’arrière plan. Cette mise en scène singulière est du plus bel effet, et donne l’impression d’être réellement immergé dans un autre univers. À chaque séquence sa couleur, et les tableaux proposent des dégradés magnifiques parsemés de particules en mouvement.
Ça fait du bien aux yeux
La musique avait toujours quelque chose de très important dans les autres jeux de Cipher Prime. Ici, si elle ne fait pas directement partie du gameplay, elle est quand même indispensable. Dites-moi que vous jouez sans le son, et allez au diable !Les compositions au piano sont toutes plus belles les unes que les autres, et on en découvre une nouvelle à chaque séquence. De plus, annuler ou refaire une action grâce à la roulette de la souris vous jouera la musique à l’envers ou en accéléré, pour un rendu très sympathique. Les effets sonores sont tout aussi importants, puisque certains se calent directement sur le rythme et la tonalité de la musique. C’est beau, c’est doux, c’est calme, et ça fait vraiment rêver.
Les dernières séquences sont bien corsées
Pour finir, Splice a beau être un jeu zen, vous allez devoir vous accrocher pour tout finir. Si les première séquences sont aussi simples, c’est probablement pour bien vous apprendre à jouer avant de vous envoyer des puzzles beaucoup plus compliqués. Et pour en rajouter une couche, certains tableaux vous joueront une petite musique au début, signifiant qu’il est possible de le finir en « Angelic », à savoir résoudre la bête en moins de coups que ce qu’on vous propose. Alors si vous aimez vraiment vous astiquer les neurones et vous faire vriller les synapses, c’est tout à fait ce qu’il vous faut. Néanmoins, le jeu est quand même relativement court, et même ces quelques heures de réflexion intense ne sauront pas satisfaire tout le monde.
Notes
Graphismes16/20
Simple, mais efficace ! La palette de couleurs est très agréable à l’œil, et les effets de mouvement et de profondeur de champ sont excellents.
Gameplay14/20
Toujours aussi simple, et toujours aussi efficace. Les mécaniques sont bien pensées sans être extraordinaires, mais on se réjouit d'un telle simplicité quand on veut jouer pour se détendre.
Durée de vie10/20
7 séquences de 7 puzzles, et une petite surprise à la fin (quand même), c'est un poil juste pour son prix. C'est tellement agréable qu'on aimerait que ça continue toujours.
Bande son19/20
Alors là, chapeau bas. Vous êtes nerveux, tendu, et vous voudriez vous calmer ? Tamisez les lumières, mettez un casque et jouez à Splice. Vous serez alors plus zen qu'un moine bouddhiste en pleine méditation transcendantale. L'ambiance est exceptionnelle, et rares sont les jeux qui transmettent autant d'émotions. J'espère pour vous que vous avez l'oreille musicale.
Scénario-/20
Imaginez ce que vous voulez...
Note finale18/20
Splice, c'est une grosse claque intersidérale. Si vous aimez un tant soit peu la musique, la poésie, les jolies couleurs et que vous aimez résoudre des puzzles, alors ce serait un crime infâme de passer à côté. Un délicieux sentiment de bien être circule en vous lorsque vous vous y plongez, et sa beauté est presque palpable. Une preuve que le jeu vidéo a tout à fait sa place parmi les Arts, avec un grand "A".
Malgré la volonté du testeur de faire preuve d'un maximum d'objectivité, il est évident que certaines parties du test relèvent de son expérience personnelle. Un test reste subjectif, de ce fait il y a aura toujours des gens qui ont un avis différent. Exprimez votre point de vue dans les commentaires si vous le souhaitez, mais de manière constructive et intelligente.