C'est à l'occasion de la remise par le PDG de la Fnac, Denis Olivennes, de son rapport intitulé "Le développement et la protection des oeuvres culturelles sur les nouveaux réseaux", au Président de la République, Nicolas Sarkozy, en ce 23 novembre 2007, que ce-dernier en a profité pour glisser un mot à l'attention des professionnels du jeu vidéo (grands absents de la mission Olivennes, il faut remarquer).
Promesse de campagne électorale, le soutien au secteur du jeu vidéo n'est donc pas oublié par le Président, et ce même si la question du crédit d'impôt est du ressort de la Commission Européenne.
Promesse de campagne électorale, le soutien au secteur du jeu vidéo n'est donc pas oublié par le Président, et ce même si la question du crédit d'impôt est du ressort de la Commission Européenne.
« De la même façon, je souhaite que le crédit d’impôt en faveur du jeu vidéo en cours d’examen à Bruxelles depuis près d’un an, puisse entrer rapidement en vigueur, pour freiner la fuite de nos talents et de nos entreprises à l’étranger et faire en sorte que la France – et donc l’Europe – retrouve sa compétitivité face aux studios nord-américains et asiatiques. Le jeu vidéo peut devenir un art du XXIè siècle s’il parvient à échapper aux dérives qui menacent un certain cinéma international, prompt à séduire et à divertir, appelant aux pulsions les plus primitives, mais impuissant à épanouir et fournir du sens. Avec leurs bataillons de scénaristes, graphistes et autres compositeurs, les entreprises du jeu vidéo constituent déjà une économie prospère. Il serait inexplicable de ne pas l’encourager. »
Si coup de pouce financier il y a, ce sera une bonne chose pour l'industrie française du jeu vidéo. Mais alors que Nicolas Sarkozy semble avoir compris que le jeu vidéo sera l'art du XXIè siècle et qu'il le compare au cinéma, pourquoi ne pas envisager un coup de pouce juridique à l'instar du cinéma qui a droit à un statut juridique particulier. La prochaine étape ?
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