Après un chapitre en demi-teinte, Wallace et Gromit reprennent du service et de fort belle manière dans un épisode enlevé et rythmé, qui voit notre duo se rendre dans une fête foraine organisée pour une bonne cause, en l'occurrence la reconstruction d'un chenil dévasté par la tempête. Evidemment, l'opération dissimule en fait une vaste escroquerie mise sur pieds par un dénommé Monty Muzzle, méchant charismatique et suave comme il faut, qui vient donner un peu de peps et de mordant à une galerie de personnages jusque-là très gentillette. Telltale a décidément un certain génie pour inventer des crapules, et Muzzle ne fait pas exception. Grâce à un changement de décor salutaire qui vient aérer un peu la série, à des énigmes plus variées et surtout à un excellent travail sur la mise en scène qui donne à cet épisode de vrais airs de petit film soigné, Muzzled! parvient sans peine à s'imposer comme le meilleur des Wallace & Gromit à ce jour. Sans être foncièrement plus drôle, puisqu'on reste dans l'ambiance joviale et bon enfant de la série animée originale, l'épisode est un tout petit peu plus difficile, en tout cas il donne moins la sensation que le précédent d'être sur des rails. L'histoire et les personnages paraissent également mieux travaillés, avec même un suspense final qui donne réellement envie de découvrir la suite. Muzzled! reste cependant assez facile et demeure assez court, même si des dialogues parfois à la limite du longuet viennent délayer agréablement le potage, les personnages étant toujours aussi bien incarnés et fidèles à leurs caractères bien trempés. On notera quelques bugs d'affichage que l'on espère évidemment disparus dans la version finale, et qui ne gênent de toute façon pas dans la progression. Une réussite, donc, qui laisse espérer un quatrième et dernier épisode en apothéose. Lire le Test flash
Le PDG de l'éditeur français Ubisoft, Yves Guillemot, estime que l'arrivée de nouvelles consoles pourrait intervenir plus tôt que prévu, anticipée par le contexte économique actuel.
Dans une interview accordée à CNBC, Guillemot, qui tablait en janvier pour "2011, 2012", reconnaît que la crise, mais aussi des percées telles que Natal ou OnLive, pourraient chambouler les plans des fabricants de console de jeu. "[Natal] est une étape, mais rapidement [les constructeurs] passeront à l'étape supérieure - poussés par l'environnement", confie le dirigeant français, qui prophétise même "une prochaine génération de machines plus tôt que prévu, si OnLive réussit à imposer [un système de jeux en ligne]". Une perspective qui n'arrange cependant pas l'éditeur, très actif sur les différentes plates-formes du marché. "J'aimerais rester le plus longtemps possible sur cette génération [de consoles]", reconnaît ainsi le PDG, pour qui le budget moyen d'un gros jeu "next gen" pourrait atteindre les 60 millions de dollars, contre 30 pour les développements PS3 et Xbox 360. Ceci explique sans doute cela.
Capcom a laissé s'échapper une petite quantité d'images inédites de Lost Planet², la suite de son jeu d'action à la fois bouillant et glacé. Les lecteurs avisés reconnaîtront parmi ces visuels un environnement et des mechas déjà croisés dans le trailer diffusé lors de l'E3, qui envoyait un groupe de quatre soldats au milieu d'un niveau très industriel et militarisé. Annoncé pour l'hiver prochain sur Xbox 360 et début 2010 aux dernières nouvelles sur PS3, le titre pourrait aussi voir le jour sur PC, même si Capcom ne s'est pour l'instant pas fendu d'un communiqué officiel pour l'annoncer. Voir les images
Pas de retard à prévoir pour Dragon Quest IX sur DS, au grand soulagement de tous les fans de la série. Square Enix avait même réservé le salon de réception du Park Hyatt Tokyo pour annoncer que le développement du jeu était bouclé, et la cartouche prête à être dupliquée à des millions d'exemplaires pour le jour du lancement, le 11 juillet prochain.
En présence de Yûji Horii, le maître à penser de la série, et de Ryûtarô Ichimura, producteur, l'éditeur a diffusé un nouveau trailer pour officialiser la nouvelle, avant de confirmer que SMAP, l'un des groupes les plus populaires du Japon, serait mis à contribution pour la campagne de publicité. Côté jeu, l'équipe nous assure que tout a été mis en oeuvre pour inciter les gens à jouer le plus longtemps possible, même une fois l'aventure finie, grâce à la partie multijoueur ; selon eux, le problème de la différence de niveaux entre les joueurs, donnée essentielle de Dragon Quest, a pu être résolu. Outre une multitude de goodies, Square Enix lancera également un site pour téléphones portables recensant entre autres les stats du joueur et des compagnons, après un rapide upload sur les serveurs de l'éditeur, via le Nintendo Wi-Fi Connection. Bref, un véritable rouleau compresseur pour ce qui sera l'un des lancements les plus importants de l'année de l'autre côté du monde. Voir les images
D'une durée de sept minutes tout de même, ce montage introduit le RPG sous toutes ses facettes, en mettant particulièrement l'accent sur la connectivité sans-fil. Il sera non possible de s'entraider, ou de se faire des crasses, jusqu'à quatre en local, mais aussi de télécharger de nouvelles quêtes chaque semaine durant un an, ou bien encore d'avoir accès à la boutique en ligne qui réservera des objets spéciaux. La sortie du jeu est bel et bien calée pour le 11 juillet prochain au pays du Soleil-Levant.
Alors que les versions PS3 et Xbox 360 de S.O.S Fantômes le jeu vidéo offrent des modes multijoueur en ligne, la mouture PC ne bénéficie visiblement pas de ces options. Plusieurs sites américains ayant déjà reçu les différentes copies du jeu ont en effet constaté que toute la partie online ainsi que le futur contenu additionnel téléchargeable proposés sur les consoles HD étaient absents de l'exemplaire PC, la connexion Internet étant uniquement requise pour activer le jeu protégé par le DRM SecuROM. Reste maintenant à savoir si cela sera encore le cas lors de la sortie européene du titre, repoussée à l'automne.
L'occasion pour les fans du premier épisode d'en apprendre un petit peu plus sur le contexte de cette suite, même si l'on ne peut pas dire que la chose soit très révélatrice pour autant. En attendant plus d'informations.
L'ouverture des sites officiels consacrés aux remakes DS de Pokemon Or et Argent donne le coup d'envoi de l'énorme campagne de promotion qui accompagnera le lancement des jeux l'automne prochain.
Comme c'était le cas à l'époque de Diamant et Perle au Japon, l'éditeur prévoit d'offrir des figurines collector à tous ceux qui précommanderont leur jeu, à compter du 4 juillet ; une commande groupée des deux versions sera récompensée par la figurine d'Arceus, n°493 du Pokédex, une créature "offerte" de surcroît pour la promotion du prochain film d'animation (juillet sur les écrans nippons). Une interaction avec les versions Or et Argent est d'ailleurs prévue pour tous ceux qui opéreront le transfert d'Arceus sur les futurs remakes. Même topo pour le petit Jirachi, qui servira lui d'alibi pour démontrer les possibilités du PokéWalker. En transférant ledit Pokémon dans la mémoire du podomètre fourni avec le jeu, son propriétaire pourra débloquer un "parcours" bonus, gage de points d'expérience et de surprises en tout genre. Ceux qui n'auraient pas encore eu l'occasion de croiser ce Pokémon ô combien rare auront l'opportunité de se le voir offrir après téléchargement, sur la période du 19 juin au 17 juillet. L'ensemble de ces opérations commerciales est évidemment limité au Japon et aux versions japonaises du jeu. Bref, tout semble réuni pour inciter les joueurs à franchir le pas et à poursuivre leur collection avec les remakes. On ne change pas les méthodes qui gagnent. Voir les images
Retournement de situation : malgré la recommandation de la commission Byron de renforcer le champ de compétence du British Board of Film Classification (BBFC) en mars 2008, le gouvernement britannique a finalement décidé d'apporter son soutien à la norme européenne Pan European Game Information (PEGI) pour la classification des jeux vidéo au Royaume-Uni.
L'information a été officialisée aujourd'hui dans le cadre du plan de modernisation Digital Britain, et signe donc la fin du système hybride entre la signalétique européenne et la norme domestique BBFC, notamment en charge des médias dits "linéaires" (vidéo, cinéma...). La classification des jeux vidéo en Grande-Bretagne était jusqu'alors l'affaire des deux organismes : au PEGI les jeux les moins violents (3+, 7+ et 12+) et au BBFC les titres plus matures (16+ et 18+). Alors que le rapport Byron recommandait une extension de l'action du BBFC aux titres 12+, le gouvernement est finalement parti dans la direction opposée au terme d'une année de consultation. C'est donc le PEGI, géré par l'institut néérlandais NICAM, qui se chargera de la classification de tous les titres outre-Manche, y compris les plus violents. Une nouvelle signalétique devrait par ailleurs être soumise par le PEGI et le Video Standards Council, en charge de son application. La décision du gouvernement est aussi une victoire pour les éditeurs de jeux, unanimement soudés derrière la norme pan-européenne. L'ELSPA, l'association regroupant les sociétés éditrices britanniques, s'est ainsi félicitée que le "gouvernement ait pris la bonne décision pour la protection de l'enfance". A l'échelle continentale, le Managing Director de la Fédération Européenne des Loisirs Interactifs, Simon Little, salue une décision "qui offrira aux enfants britanniques la même protection que les enfants de 28 autres pays en Europe".
09h 35 - Business Activision a déjà écoulé plus de 11 millions de Call of Duty : World at War à travers le monde.Un score qui se passe de commentaire pour ce FPS sorti fin 2008 sur PC, Xbox 360, PlayStation 3, Wii et Nintendo DS.
Votre abonnement à la newsletter : Si vous souhaitez ne plus recevoir cette newsletter, cliquez ici. Si vous souhaitez passer en réception hebdomadaire de la newsletter, cliquez ici.