Au programme : notre relecture critique des informations marquantes des sept derniers jours, ainsi que notre traditionnelle rubrique Japon, menée par les spécialistes de la rédaction. Au menu de ce rendez-vous mensuel, une petite introduction du légendaire développeur Treasure et du dernier Sin and Punishment 2. A suivre notamment, nos toutes premières impressions sur Super Street Fighter IV, présent la semaine dernière à Paris, ainsi que notre verdict sur le tout aussi attendu Dragon Age : Origins, dont la sortie approche désormais à grands pas. D'une durée d'environ 35 minutes, l'émission est comme d'habitude animée par Chocapic avec la participation de Yukishiro, Hosteel, boulapoire, Puyo et TRUNKS. Nos lecteurs nomades peuvent comme toujours s'abonner au podcast à cette adresse, tandis que les possesseurs de PlayStation Portable seront heureux d'apprendre qu'une version téléchargeable leur est spécialement destinée chaque semaine. A noter enfin que nos membres Premium peuvent télécharger chaque numéro de l'émission en haute qualité, afin de la consulter dans des dispositions plus confortables. Bon visionnage à tous, et n'hésitez pas à faire part de vos commentaires, cela va de soi.
Les années 80 ont vu apparaître une foule de types de jeux vidéo différents qui ont posé nombre de bases pour l'évolution du médium. Quelques séries ont survécu au passage du temps en s'adaptant aux exigences toujours plus importantes des joueurs, d'autres en imposant elles-mêmes de nouveaux standards au public. Néanmoins, beaucoup de titres pourtant réussis ont complètement disparu de la circulation après un ou deux épisodes dont on reparle maintenant avec une nostalgie souvent bienveillante et l'espoir d'un come back généralement improbable. C'était le cas d'A Boy and his Blob jusqu'à ce que WayForward et Majesco annoncent un nouvel opus sur Wii, avec un style graphique autrement plus attrayant que celui du projet GBA puis DS dirigé par le créateur original des versions NES et Game Boy, mais jamais sorti au final. Voulue comme un reboot de la licence, cette aventure inédite du petit garçon et de son compagnon extra-terrestre polymorphe saura-t-elle séduire les vieux grincheux comme les jeunes râleurs ? Lire le Test import
Affublé du sous-titre Shift sur Xbox 360, PS3 et PC, le nouveau NFS se prénomme Need for Speed Nitro sur Wii et DS, une différenciation importante puisque les deux titres n'ont bien rien en commun ou presque. Sur la console de salon de Nintendo, EA propose en effet un jeu de course davantage dans la veine de la saga avec ses tracés urbains, ses raccourcis et sa police. On visitera ainsi cinq destinations (Rio de Janeiro, Madrid, etc.) dans lesquelles on s'adonnera à des épreuves très classiques : courses traditionnelles ou par élimination, drift, drag, défis photo radar ou encore contre-la-montre, le tout au volant d'une trentaine de véhicules grossièrement modélisés, car passablement caricaturés. On arrivera malgré tout à reconnaître une Renault 4L (!), une Coccinelle ou encore une Chevrolet Camaro SS voire une Pagani Zonda R. En piste, tout ce petit monde est régi par une même loi, celle de la nitro - d'où le titre - que l'on accumulera dans deux bonbonnes en roulant à haute vitesse ou en dérapant par exemple. Il suffira ensuite de déclencher une bonbonne ou les deux à la fois pour gagner en puissance et espérer briguer la première place. Rien de bien nouveau, ni de palpitant, le gameplay très arcade se montrant toutefois assez dynamique. Dommage qu'il manque de profondeur et que la précision laisse parfois à désirer en configuration Wiimote (à la verticale comme à l'horizontale), sans oublier que l'on court toujours sur les mêmes circuits, pas très inspirés au demeurant. Le reste n'est d'ailleurs guère plus avenant avec des graphismes très moyens pour un NFSlight jouant sur son petit côté caricature et coloré pour marquer des points, mais en vain. Lire le Test flash
Comme chaque année depuis 2003, un nouveau point & click estampillé Les Experts voit le jour sur PC. En réalité, Préméditations est même le deuxième titre de la série qui sort en 2009, puisque les experts de Manhattan ont fait leur première expérience du jeu vidéo au début de l'année. Cette fois-ci, on retrouve l'équipe de Las Vegas telle qu'elle est composée dans la neuvième saison de la série télévisée. Le joueur sera-t-il encore la victime ? Lire le Test express
C'est toujours excitant, les jeux de pirates. La vie sur l'eau, les décors paradisiaques, les canonnades et les abordages le couteau entre les dents, les trésors enterrés... Buccaneer tente de faire vibrer cette corde en nous propulsant capitaine d'un bateau de la flotte des Boucaniers d'Or. L'aventure commence au port où différents menus permettent d'acheter ou de réparer un bateau et de sélectionner des missions en cliquant sur différents archipels. Malheureusement, dès les premières minutes, on se rend compte qu'il s'agit d'un jeu très limité, presque archaïque dans son gameplay et sa réalisation. Le navire se dirige façon FPS, avec les touches ZQSD, tandis qu'on peut tourner autour à la souris pour surveiller l'horizon. Click gauche pour tirer à bâbord, click droit pour tirer à tribord et... c'est tout. Les missions consistent à se rendre sur un petit carré de mer et à dégommer les objectifs : bateaux ennemis, batteries de canon, bâtiments... De temps en temps, on doit escorter un autre navire ou prendre un port, en restant simplement à côté et en attendant qu'un petit compteur arrive à 100%. Pas d'abordage, pas de flottes à diriger, pas de duel à l'épée... Et les canonnades sont épouvantablement basiques et répétitives. On dirait un jeu d'arcade des années 80. Pas moyen de régler précisément la visée des canons, on se contente d'orienter le bateau dans la bonne direction et de cliquer en espérant que les boulets touchent. Le navire se dirige comme une Twingo et peut même faire marche arrière, ni les vagues, le vent ou le courant n'ont la moindre influence sur ses déplacements. Que dire, si ce n'est que pour le même prix, vous avez un Empire : Total War dont les batailles navales, qui ne constituent pourtant qu'une petite portion du jeu, sont dix fois plus belles et amusantes que ce jeu étonnamment pauvre et vieillot. Lire le Test flash
Plébiscité par la critique sur PC, le Blood Bowl de Cyanide Studio/Focus s'est en revanche attiré les foudres des possesseurs de PSP lors de sa sortie, le 9 juillet en France - la version portable souffrant de nombreux bugs et soucis techniques.
Parmi les plus critiques, celui impliquant le système de sauvegarde du jeu, qui empêchait ni plus ni moins les joueurs de terminer leur jeu. Face aux nombreuses plaintes des joueurs, et un bras de fer engagé depuis de nombreux mois entre la communauté et l'éditeur français sur les forums officiels du développeur, une offre de remplacement des UMD va être enfin proposée, comme nous l'ont confirmé cet après-midi les responsables du jeu. Lire la suite
Prévue initialement pour vendredi, la version PC standard de Dragon Age : Origins ne débarquera finalement pas dans nos rayonnages avant le 12 novembre, soit la semaine prochaine.
L'information, d'abord apparue dans les forums officiels du jeu, nous a été confirmée par Electronic Arts France qui n'a en revanche pas souhaité préciser les raisons de ce retard de dernière minute ; il serait toutefois dû à des soucis rencontrés lors de l'installation du titre. Les versions dématérialisées de Dragon Age sur PC (y compris l'édition collector) seront en revanche bien disponibles ce vendredi, tout comme les versions Xbox 360. Enfin, les joueurs sur PS3 devront, eux, patienter jusqu'au 19 novembre avant de pouvoir goûter à ce nouveau RPG signé BioWare.
Une fois encore, Famitsu révèle avec quelques jours d'avance les principales infos promises dans la future mise à jour du blog officiel de Super Street Fighter IV.
Le retour des stages bonus de Street Fighter II s'en trouve ainsi confirmé, avec des photos montrant Chun-Li, Ryu, Sagat ou Blanka s'affairer sur les tonneaux ou le pauvre bolide laissé à l'abandon. On nous précise que les Super Combo pourront être utilisés afin de gratter de précieuses secondes et avoir droit à quelques points bonus. Mais les principales nouveautés concernent heureusement les options du mode en ligne, qui s'annonce bien plus étoffé que ce que l'on a connu sur Street Fighter IV. Des salons pour organiser des rencontres à huit (Endless Battle) seront désormais intégrés, façon salle d'arcade japonaise, avec support du chat vocal pour s'invectiver dans la joie et la bonne humeur. Une option Team Battle permettra également de se regrouper pour lancer des défis entre dojos, de 2vs2 à 4vs4. Enfin, une véritable galerie de ralentis de match sera incluse, avec la possibilité de commenter de vive voix les meilleures rencontres avec ses amis ; on espère juste que les possibilités d'upload seront également améliorées. Enfin, à la manière du mode Championnat de Street Fighter IV, Capcom promet de mettre en téléchargement un mode spécialement dédié aux tournois dans la foulée de la sortie du jeu, au printemps prochain.
Après Nintendo, Sony ou encore Capcom, c'est au tour d'Ubisoft de dévoiler ses résultats financiers pour le premier semestre de son exercice fiscal 2009-2010, clos le 30 septembre dernier.
Sur la période, l'éditeur français affiche donc un chiffre d'affaires de 166 millions d'euros, en baisse de 51,7% par rapport à l'année précédente (344 millions d'euros), avec des pertes opérationnelles estimées à 80 millions d'euros contre un gain de 33 millions un an plus tôt. Pour le deuxième trimestre en particulier, les chiffres ne sont guère plus éloquents avec un C.A. qui s'élève à 83 millions d'euros, en baisse de 52,8% par rapport aux 175 millions d'euros en 2008-2009 ; ces résultats s'avèrent toutefois en ligne avec les prévisions de la société qui tablait sur un C.A. de 80 millions d'euros. Les performances de Call of Juarez : Bound in Blood (900.000 unités distribuées) ont notamment été saluées par Ubisoft, qui confirme au passage ses prévisions pour son exercice fiscal complet 2009-2010 de 1,040 milliard de chiffre d'affaires. Pour y parvenir, la société compte inverser la tendance lors du troisième trimestre (d'octobre à décembre 2009). Sur la période, l'éditeur français prévoit en effet un C.A. de 540 millions d'euros (en hausse de 6% par rapport à 2008-2009) grâce aux sorties d'Assassin's Creed II, Avatar et les The Lapins Crétins : La Grosse Aventure notamment.
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