Editeur: Capcom Développeur: Capcom Plateformes: PS3, XBOX 360, PC. Date de sortie: 08/02/2008. Genre: Action virevoltante. Site Officiel. Version testée: Démo XBOX 360. | |
Le contexte: La série Devil May Cry nous joue depuis 2001 la carte de Dante, un bel albinos stylisé, affrontant la mort dans les yeux, avec le sourire assuré et l'air hautain du mec qui a son nom dans tous les magazines. Je suis d'une hétérosexualité si désespérément classique, que j'éprouve un peu de mal à tomber sous le charme de ce bellâtre, mais je dois néanmoins admettre que dans le temps, j'avais apprécié le premier épisode de DMC: une ambiance sombre, un bestiaire original (avec, particulièrement, ces marionnettes géantes bien flippantes), et un système de combat assez nerveux. Je n'ai pas essayé le deuxième opus parce que les critiques disaient, en gros, qu'il valait mieux se crever un oeil que d'y toucher (je paraphrase); et je n'ai pas joué au numéro 3 parce que je n'avais pas joué au 2. Pour fêter son arrivée sur les consoles-qui-font-vendre-des-télés-HD, testons gaiement la démo de DMC 4 (même si j'ai un peu de mal avec cet acronyme).
0:01 La démo propose abruptement deux modes de jeu: Mission Exterminator, et Mission Executioner. Tout en finesse. Le premier mode vous donne dix minutes pour progresser dans le jeu. Le second vous met directement face à un boss. On ne va pas se mentir: cela implique donc que le test qui va suivre se basera sur dix minutes de gameplay, plus un boss. Y en a qui se font pas chier... Mission Exterminator pour commencer.
0:03 L'écran de chargement nous affiche les contrôles du héros... Nero! Où est passé Dante? Autant pour moi, il y a probablement eu l'un ou l'autre twist scénaristique durant la trilogie qui m'a échappé.
0:04 Cela dit, Nero est un grand albinos avec deux flingues et une grosse épée. Ca c'est original. Frère jumeau, clonage humain, faute de frappe?
0:05 Premiers combats: X pour les flingues, Y pour l'épée, et B pour invoquer le Devil Bringer, une espèce de prise de catch qui fait bien mal aux cervicales. Les premiers affrontements sont très faciles, surtout avec le Devil Bringer, dont l'usage semble illimité. Les cadavres rejettent des orbes rouges (cristallised demon blood), qui me serviront de power-up, j'imagine.
0:07 Graphiquement, ça claque bien, en tout cas pour les décors. Petites fleurs, vieilles pierres, ennemis détaillés, c'est du tout bon. Ce qui me gêne un peu, par contre, c'est l'animation du personnage. Nero court comme une pouffiasse en talons aiguilles, et quand il saute, c'est principalement pour atteindre les sommets du ridicule.
0:08 Certaines caisses contiennent des orbes vertes: cristallised demon... fluid !? J'aime autant ne pas en savoir plus sur leur origine.
0:11 Dans une remise, 3 ennemis me bloquent le passage. Après leur massacre, je me rends compte que je ne peux plus revenir en arrière, la porte est scellée. Bonjour la liberté...
0:13 Cut-scene: des démons, probablement issus du neuf-trois, dansent la tektonik sur le toit de bagnoles qui crament.
0:15 Je ramasse un crâne ancestral qui me permet de jeter un filin, à la Spiderman. Yes, ça va génial! Mouais, à part qu'il faut être à un endroit précis pour utiliser ce skill, et qu'on n'a aucun pouvoir de décision sur la direction du filin. Bref, on est bien sur des rails, merci de ne pas se pencher hors du wagonnet.
0:16 Le chrono indique 10 secondes restantes, et la démo s'arrête en plein milieu d'un combat.
Comme j'ai pas mal flâné en chemin, je vais refaire une tentative en me grouillant un peu.
0:23 En six minutes à peine, je refais le chemin. Quelques instants après, je débloque deux nouvelles combos (RB+Y+ stick en haut et RB+Y+ stick en bas), qui offrent directement un peu de variété dans les affrontements.
0:26 Dans une maison du port local, je trouve des ennemis ayant une lame de faux à la place de la jambe. Effrayants à première vue, mais l'usage répété du bouton B (Devil Bringer) rend la lutte trop disproportionnée, malgré une caméra fixe qui a un talent certain pour se placer au mauvais endroit.
0:28 Un gros bouton à pousser pour descendre un pont-levis, mais le bouton reste bloqué. Nourri au Zack & Wiki depuis deux semaines, mon incomparable cerveau se met en mode puzzle-solving, mais une cinématique expéditive me ramène à la réalité: de rage, Nero flingue la console, et comme par magie, le bouton passe au vert et le pont-levis descend. Mouais.
Et juste après, le chrono s'arrête à nouveau. Je me demande s'il y a une fin à atteindre, ou si on joue en continu 10 minutes, sans but final... Allez, je tente une dernière fois.
0:41 Les transitions sont bizarres. On passe du port (grand soleil et impression générale de chaleur) à un monde enneigé où le blizzard fait rage. Mais c'est peut-être juste la manière dont la démo est découpée.
0:44 Alors qu'il me reste 40 secondes au compteur, j'arrive enfin au boss, Berial, une espèce de Démon minotaure enflammé. Bien entendu, je commence à peine à me battre, que la démo s'arrête... Grrrr! La frustration! Imaginez-vous au pieu avec Sharapova, et au bout de 40 secondes, elle vous fout dehors. (mmmh... ça serait peut-être suffisant, au fait...?)
0:45 Alors voilà, il me reste un petit quart d'heure pour tester le mode Mission: Executioner.
0:49 Je refais, libre de tout chrono, les derniers instants de la campagne décrite ci-dessus, pour me retrouver devant Berial (cfr screenshot ci-dessus). Autant les combats précédents manquaient singulièrement de mordant, autant Berial me semble coriace.
0:52 Il y a pas mal de bonus de vie à ramasser, mais malgré cela, le démon semble quasiment invincible. Dès que je le touche, il m'envoie une ruade violente. Et les flingues sont sans effet.
0:53 Mort. On remet ça.
0:58 Mort. On remet ça.
1:05 Mort. On en reste là. Je suis naze.
Vais-je continuer à y jouer? Non.
Pourquoi? J'ai du mal à accepter l'aspect exagérément linéaire du jeu, la caméra fixe et les animations très moyennes de Nero. Le contraste entre les combats hyper-faciles et le boss indestructible est aussi un peu étrange. Peut-être que sur la longueur, les nouvelles combos rendront les combats plus intéressants, mais ce que j'ai vu ne me plaît pas trop. A essayer avant d'acheter, au minimum. Et si, pour une fois, les versions PS3 et XBOX 360 se valent, il est à noter que la version Microsoft coûtera 10 boulettes en moins. Pauvre Sony...
Footer note: jusqu'ici, j'ai toujours mis un point d'honneur à updater ce blog au minimum une fois par semaine... On a ses principes. Il se pourrait cependant que le prochain test soit un peu décalé, pour cause de petite intervention chirurgicale. Rien de bien grave, et comme ça va se passer sous anesthésie locale, je vais pouvoir mettre toutes ces heures de Trauma Center à profit pour recadrer un peu le chirurgien s'il se met à déconner. Vivement jeudi!
Merci pour votre patience, votre fidélité, tout ça.
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